Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Abderrezak Makri, accuse ‘’des forces de mal’’ de vouloir nuire à son parti ainsi qu’aux voix de ‘’bonne volonté’’ en Algérie
Intervenant lors d’un rassemblement populaire dans la wilaya de M’Sila ce dimanche, Makri a estimé que «le mouvement islamique en Algérie vit une guerre entre deux parties qui veulent s’approprier le pouvoir». Makri a assuré par la suite, que si son parti arrivera au pouvoir, il déclenchera la guerre aux lobbies nuisant à l’Algérie. «Si notre parti accèdera au pouvoir nous allons lutter contre les voleurs et les juifs qui se cachent en Algérie», a-t-il souligné et d’ajouter : «les Juifs sont présents en algérien et qu’ils travaillent pour affaiblir l’Algérie. Makri a révélé que «le jour où nous avons rejeté le cinquième mandat de l’ex président Abdelaziz Bouteflika, un juif a appelé un membre du mouvement pour le rencontrer, et lui proposer de revenir sur cette décision à condition qu’il y ait une réunion avec les responsables du pouvoir à l’époque». Il assurera que cette même personne avait indiqué que « l’argent est prêt et nous vous garantirons que vous allez être à la tête du MSP si vous accepter notre proposition. Makri a déclaré que le mouvement Hams est un mouvement islamique sous la bannière de la Déclaration du 1er Novembre 1954.
A propos des élections législatives, le président du parti Hams a estimé qu’il s’agit d’une réelle opportunité de changement et de réforme réelle des institutions de l’Etat ». Makri a indiqué que son parti, qui a décidé de participer aux prochaines législatives, est encore au stade de la collecte des candidatures au niveau des communes avant de les faire parvenir à la commission de wilaya. Il mettra en garde toutefois contre les effets des «tentatives de fraude et de création d’une classe politique d’en haut, comme cela se produisait à chaque fois ». Dans ce contexte, le chef de file du MSP a ajouté que «l’ère de la distribution des quotas est révolue et le Mouvement de la société pour la paix a ouvert la porte à des citoyens non-adhérents au parti pour se présenter sur ses listes », relevant en outre que sa formation politique aspire à « devenir un véritable partenaire au sein du gouvernement ».
F.H.