Les créances du groupe industriel énergétique public, Sonelgaz, s’élèvent à un montant de 150 milliards de dinars, depuis le début de la pandémie de coronavirus, selon Nabil Kafi, superviseur au sein de la Société de production de l’électricité (SPE, filiale de Sonelgaz).
« Cette situation a été aggravée principalement par l’impact direct de la crise sanitaire de Covid-19, qui a été accompagnée par des mesures exceptionnelles relatives à la suspension de l’opération de coupure de l’énergie durant toute cette période de pandémie », a-t-il annoncé lors de son passage à l’émission “Echourouk Morning”.
Pour Nabil Kafi, cette situation, liée aux créances, n’a pas été sans conséquence sur le fonctionnement de l’entreprise.
« Les difficultés financières nées de cette situation affectent, d’une part, la trésorerie de la société qui œuvre à la protection des revenus et à la pérennité de la société, et retardent, d’autre part, la concrétisation des différents projets inscrits dans les plans de développement de ses activités”, a-t-il souligné.
Face à cette situation de crise, Sonelgaz a appelé ses clients à se rapprocher le plus tôt possible de ses agences commerciales afin de profiter des facilitations accordées, en leur proposant particulièrement des échéanciers de paiement. « Ces échéanciers seront négociés et arrêtés en fonction du nombre de factures, du montant des créances et de leur niveau de solvabilité »,a-t-il indiqué, tout en précisant que ces clients peuvent aussi régler leurs factures au niveau des bureaux de poste ou bien en ligne par carte CIB via le site internet.
Evoquant les zones d’ombre, l’invité a annoncé que plus de 33 000 familles ont été raccordées à l’électricité en 2020, et 100 000 familles avec du gaz.
« Nous avons réalisé 85% du programme souligné en 2020 pour les zones d’ombre”, a-t-il souligné.
Ajoutant que « les coupures d’électricité restent exceptionnelles pour des raisons techniques ».
Nabil Kafi, a annoncé que Sonelgaz a enregistré une baisse de 3% de la consommation d’électricité en 2020 en raison de la baisse de l’activité économique, selon lui « le programme d’énergies renouvelables jusqu’en 2035 permet d’économiser plus de 15 000 mégawatts”.