Le docteur Lyès Merabète, président du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a indiqué que “le dialogue social commence par le débat contradictoire”.
L’invité de la radio chaine3, a expliqué que le “dialogue se construit entre plusieurs ou à deux au minimum, mais dès lors qu’on s’est installé dans cette dynamique du changement et du renouveau, le constat, est on ne peut plus clair loin de cette situation souhaitée de faire avancer, d’évoluer d’instaurer un vrai dialogue social.
Selon Lyes Merabéte “le dialogue en Algérie aux temps du changement demeure biaisé “. ” Le débat que nous voulons doit se faire avec ceux qui représentent les secteurs », indique-t-il regrettant « en tant que syndicat représentatif d’une frange du secteur de la santé qu’à l’ère de l’Algérie nouvelle et celle du changement on assiste à des pratiques qui ne veulent pas changer “, a-t-il ajouté.
L’orateur insiste que ” le changement n’est pas l’annonce mais on le trouve au niveau des politiques faites par la concertation, il est au niveau de la concrétisation des acquis, au niveau des promesses et principalement au niveau du respect des engagements des pouvoirs publics “.
Il y a encore de la résistance au changement
Plaidant à la faveur d’un dialogue social inclusif, le syndicaliste désapprouve le fait “de voir le même problème à plusieurs niveaux “, car “ça laisse croire qu’il n’y a pas seulement de la résistance mais plutôt des politiques de résistance”.
Il y a multiplication, explique l’invité de la radio, de situations qui laisse croire que c’est une démarche organisée et parrainée afin de maintenir et d’imposer une situation de statu quo alors qu’on palpe une réelle volonté de changer en hauts lieux et aller vers une situation nouvelle dans notre pays.
” Concrétiser les aspirations du peuple exprimés lors du hirak, tout au long de ce parcours magnifique – cette révolution pacifique – dans notre pays en l’occurrence, c’est ramener l’approche du changement dans un cadre légal mais aussi installer ce débat démocratique que nous voulons dans tous les sens “, suggère le docteur Mérabète.
” Nous militons toujours pour une pluralité syndicale, non celle de façade, depuis longtemps “, affirme le docteur Merabète et d’ajouter ” nous avons fédéré toutes les entités autonomes, unies depuis 2018, sommes toutes représentatives, pour la sauvegarde du droit syndical dans le cadre constitutionnel face aux pratiques d’exclusion qui font que seule la Centrale syndicale jouit du statut de l’unique partenaire social des pouvoirs publics, or le reste peut attendre.. .Et espère des suites à leurs requêtes et doléances “.