Le président de la Chambre nationale du Commerce et d’Industrie (Caci), Abdelkader Gouri, a souligné, ce mercredi lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, que « le retard dans la publication de la loi sur l’investissement a maintenu l’état d’ambiguïté, il a également affecté négativement l’économie nationale ».
L’invité de la radio, a appelé à la promulgation des lois étudiées à long terme pour accorder des garanties aux investisseurs.
Abdelkader Gouri a estimé que le retard dans la préparation de la loi sur l’investissement pendant plus de deux ans, a poussé les investisseurs à s’éloigner, et il a maintenu l’état d’ambiguïté initialement causé par le changement régulier des lois liées à l’investissement.
À cet égard, a-t-il dit, «l’année 2019 s’est passée dans des circonstances politiques que tout le monde connaît, et nous étions optimistes après les élections présidentielles, mais nous avons ensuite été surpris par le ministère de l’Industrie appelant les walis à geler la distribution du foncier industriel jusqu’à la publication de la loi sur l’investissement, mais après plus de deux ans, la loi n’a pas été publiée et donc elle s’est arrêtée.
Il a ajouté : « Il était censé continuer à travailler avec les lois précédentes jusqu’à la publication de la nouvelle loi ou à la suspension du processus pour une période temporaire seulement, mais pour que tout soit gelé pendant plus de deux ans, cela a provoqué le gel des investissements et de l’économie nationale dans son ensemble. »
Le président de la Chambre nationale de commerce et d’industrie a appelé à « l’adoption des propositions étudiées à long terme avec la participation de toutes les parties, y compris la Chambre nationale de commerce et d’industrie, notant que « la plupart des investisseurs souffrent d’ambiguïté, de manque de clarté et d’aléatoire dans la prise de décision, ainsi que l’instabilité des lois qui changent à chaque reprise, parfois entre la loi de finances et la loi de finances complémentaire, ce qui les oblige à s’abstenir d’investir ».
Concernant les propositions faites par la Chambre à cet égard, l’invité a renouvelé la demande d’accorder à l’investisseur le droit de bénéficier de la propriété, comme c’est le cas dans les lois de culture, et que le prix du jour de l’obtenir soit approuvé.
Il a également appelé à permettre aux industriels d’acheter des équipements industriels proposés à la vente dans certains pays européens à des prix très raisonnables, pour ne pas recourir à des produits asiatiques vendus à des prix exorbitants, selon lui.