Après une fermeture de plusieurs mois en raison de la crise sanitaire du coronavirus, le marché hebdomadaire de véhicules d’occasion de Tidjelabine (Est de Boumerdes) a retrouvé ses habitués ce samedi.
L’ouverture du marché est intervenue après que le gouvernement a publié le 14 février une décision exigeant l’ouverture des marchés de voitures d’occasion une fois tous les 15 jours, ce qui a créé une atmosphère d’optimisme chez le consommateur algérien, estimant que l’ouverture des marchés va baisser les prix des voitures qui ont flambés ces dernières années, à cause de l’absence des importations des voitures.
Le rêve de posséder une voiture est devenu aujourd’hui un cauchemar pour le consommateur algérien.
La crise de l’Industrie automobile que traverse le pays affecte le consommateur Algérien; car d’une part les voitures neuves sont épuisées, et d’autre part, celles d’occasion, qui sont extrêmement coûteuses. En effet, plusieurs sites web ont dévoilé les prix brûlants de quelques marques.
Ainsi, il apparaît que le prix de Maruti a dépassé les 80 millions de dinars. Tandis que le prix d’une Renault Clio 4 (2018) a atteint les 2.36 millions de dinars. Quant à la voiture allemande Volkswagen Caddy (2016), celle-ci a dépassé les 1.50 millions de DA. L’automobile espagnole Seat Ibiza a atteint les 3.10 millions de dinars, Renault Symbole (2018) a atteint plus de 1.70 millions da, tandis que le prix de la picanto 2019 est passé à plus de 1.94 millions da.
Malgré les assurances des experts concernant la stabilité des prix des voitures d’occasion en Algérie, et leur baisse dans un proche avenir dans le cas où les concessionnaires de l’automobile procéderont aux importations des voitures.
L’autre impact réside dans la hausse des prix. On est en train de constater que les véhicules d’occasion au niveau des marchés hebdomadaires connaissent une hausse très importante des prix. Si la situation reste en l’état, il faudra s’attendre à d’autres hausses considérables, d’autant qu’aucun délai n’est fixé quant à la disponibilité des véhicules, qu’ils soient d’occasion, neufs importés ou assemblés localement.
Parmi les points les plus importants auxquels l’ancien ministre de l’Industrie, Farhat Ait Ali, a refusé de renoncer, on trouve, la décision obligatoire pour que les zones d’exposition atteignent 6000 mètres carrés, ce qui a coûté aux neuf concessionnaires titulaires des licences d’importations environ 100 milliards de centimes au moins pour chacun d’eux, soit un total de quoi Environ 1000 milliards de centimes pour obtenir une licence d’importation, ce montant énorme aurait pu être réduit si certaines conditions étaient levées sans nuire l’intérêt du consommateur .
Les concessionnaires automobiles d’aujourd’hui cherchent à relancer l’association des concessionnaires automobiles, qui a disparu de la scène il y a 4 ans, en raison des problèmes que connaît le marché de l’importation et de l’installation de voitures en Algérie depuis 2017, à travers l’installation de leurs représentants à travers les états, en afin de pouvoir revenir à l’interface et défendre les droits des concessionnaires.