Chabekh Ferhat, un cadre de la centrale syndicale, a apprécié le rôle du syndicat dans l’accompagnement des pouvoirs publics en tant que force pour proposer de relancer l’économie nationale, là encore l’engagement central du syndicat à protéger les intérêts des travailleurs et à les soutenir en élevant leurs droits à les autorités à chaque occasion.
«Le défi aujourd’hui est de passer à une économie alternative, basée sur le soutien des grandes institutions nationales et d’encourager de nouveaux investisseurs, en particulier les jeunes, afin de créer une nouvelle dynamique qui vise à atteindre l’autosuffisance et à s’affranchir de la dépendance à l’égard des marché », a déclaré Chabakh lors de son passage sur les ondes de la radio nationale.
“Nous avons manqué auparavant l’occasion d’investir dans les énergies renouvelables, mais nous pouvons corriger la situation, étant donné les capacités actuelles, en particulier en ce qui concerne l’énergie solaire”, a -t-il affirmé.
Ajoutant qu'”il est illogique que tout le monde bénéficie de la politique de subventions. Par conséquent, les groupes concernés par la subvention doit être identifiée, sur la base du nouveau concept du salaire le plus simple de 75 000 DA avec la libéralisation des prix réels des matières subventionnées telles que l’essence et les denrées alimentaires, dont la facture annuelle est d’environ 20 milliards de dollars”.
Ferhat Chabekh a réitéré la nécessité de retour à la proportionnelle et sans condition d’âge, qui est considéré par l’UGTA comme un droit pour les travailleurs et une solution pour les jeunes au chômage.
Selon l’intervenant, il est inconcevable d’exiger à un travailleur qui a servi pendant 32 ans de rester à son poste jusqu’à l’âge de le retraite fixé à 65 ans. D’ailleurs, ce système permettra aux retraités de céder leurs places aux jeunes.
Le retour au système de retraite proportionnel constitue selon le même responsable une aubaine pour résoudre le problématique de chômage parmi les jeunes, notamment les diplômés, les universités et les centres de formation.
Concernant le déficit de la Caisse nationale les retraités, avancé par le gouvernement comme une raison qui empêche le retour à ce système de retraite, Ferhat Chabekh estime que le gouvernement doit plutôt trouver les solutions à ce déficit, sans pour autant pénaliser un travailleur qui a servi 32 ans.
L’intervenant a confirmé que cette dernière a subi de réels changements, qui lui permettront de suivre et d’accompagner les institutions algériennes afin de préserver les emplois et les moyens de travail, ainsi que d’encourager les investissements.