Les établissements culturels sont depuis quelques semaines rouverts au public mais surtout aux activités et ce dans le strict respect des mesures barrières. L’instruction de la ministre de tutelle le 10 janvier dernier va bon train.
C’est ainsi que parmi ces espaces de culture, il est l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger ; ce dernier fait part dans ce sens de la reprise de ses activités. Le point de départ, la commémoration de la Journée nationale du Chahid célébrée le 18 février de chaque année, et ce à la faveur d’un programme en lien avec l’histoire de la guerre de Libération nationale, et l’histoire, un chapitre auquel cette institution a toujours réservé une place de choix. Des activités essaimées à travers Alger, jusqu’au 26 février. Tous les espaces rattachés à l’établissement organisateur sont associés à cet événement, qui s’inscrit dans l’entretien de la mémoire collective, étant un fait de “consolider le lien entre les générations” en rappelant aux jeunes, à travers plusieurs expositions sur différents supports, “les atrocités commises par l’occupant français à l’égard du peuple algérien” et les “sacrifices consentis par les martyrs de la Révolution”. Quotidiennement, de 9h à 17h, les bibliothèques de Mahalma et Souidania, la bibliothèque multimédias des Eucalyptus ainsi que l’espace des activités culturelles Rachid-Kouache de Bab El Oued, ouvrent leurs espaces aux expositions de livres sur l’histoire de la révolution algérienne, de photos retraçant les plus grandes stations de la lutte armée contre le colonialisme français, de portraits de martyrs et de textes et chansons patriotiques.
La structure culturelle de Agha et Bachir-Mentouri accueilleront à leur tour des exposés sur la Journée nationale du Chahid, à travers des documents d’archives, des coupures de presse, des photos, la déclaration du 1er Novembre et une conférence traitant de la même thématique, animée par Said El Hachemi. A la bibliothèque multimédia de Draria, la célébration de la Journée nationale du Chahid fait aussi dans l’exposition de livres anciens et de photos sur la lutte armée pour l’indépendance nationale, ainsi que la projection d’un documentaire sur la guerre de Libération nationale. Cette manifestation commémorative sera clôturée avec une série d’hommages qui seront rendus aux familles des martyrs. Par ailleurs, une autre institution culturelle publique, à savoir l’ONCI (Office national de la culture et de l’information), a lui aussi relancé ses activités culturelles. Un début qui a été enclenché par un programme en direction du jeune public et ce, à travers l’ensemble de ses espaces. Une relance qui a débuté le 5 février dernier. Aussi l’ONCI fait-il part d’une programmation spéciale enfant et jeunes qu’elle invite dans ses espaces tous les vendredis et samedis. Au menu, des spectacles éducatifs et des pièces de théâtre pour enfants. Des spectacles assurés dans le strict respect des mesures de prévention contre la propagation du coronavirus.
Une reprise tant attendue qui concerne la salle Atlas à Alger, le complexe culturel Abdelouaheb Slim à Tipasa, la salle Isser à Boumerdes, la salle du 8 Mai 1945 à Kherrata (Béjaïa), la salle Ahmed Bey à Constantine et la salle Essaâda à Oran, est-il précisé. Ce retour à l’action culturelle de l’ONCI, à l’instar de toutes les structures et établissement du ministère de la Culture et des Arts, avait, rappelons-le, suspendu ses activités au mois de mars dernier et ce dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie liée à la Covid 19, prévoit toute une programmation. Il est donc mis en branle des représentations de spectacles à l’image de “Le laboratoire de Ammou Hakim” de l’association “Masrah Al Ghad”, “L’espace des bons élèves” de la coopérative culturelle “Semout”, “L’environnement des enfants” du conteur Ramzi Djamoui, “Le facteur” de l’association “Fen Bladi” ou encore “Smissma” de la conteuse Khediri Hayat.