Le ministre de l’énergie, Abdelmadjid Attar, au cours d’un entretien aujourd’hui lundi, à la radio Algérie internationale, s’est réjouit de la hausse des prix du pétrole qui ont atteint hier plus de 63 dollars. « ce qui est encourageant pour le marché pétrolier », a-t-il indiqué, en ajoutant cependant « que ce n’est pas suffisant en réalité par rapport à nos besoins car on s’est habitué à un baril, beaucoup plus cher et une rente plus importante mais ce prix vaut mieux que les 42 dollars en moyenne qu’on avait en 2020 »
Le ministre a poursuivi en prédisant que « si ça se poursuit et je l’espère, il est possible que le baril atteigne les 65 dollars et qu’il se maintienne au 2éme semestre de 2021 ». « Seulement, a-t-il fait savoir « le pari n’est pas encore joué, il ne faut pas oublier la troisième phase de la pandémie qui est là, en sus des frontières qui demeurent toujours fermées ».
A souligner, que la tendance haussière du marché, dépassant ainsi toutes les prévisions, s’est accélérée notamment après la réduction de la production saoudienne.
Le début de l’année, a été également, de bonne augure pour les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, qui ont augmenté de 5,09 dollars en janvier dernier, soit une hausse de 10,2% par rapport à décembre, soutenus notamment par l’optimisme quant à la reprise de la demande mondiale et les efforts des pays de l’OPEP+ visant à limiter la production pétrolière afin de stabiliser le marché.
Les chiffres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), publiés dans son dernier rapport mensuel, ont indiqué que les cours du brut algérien ont atteint 55,08 dollars le baril en janvier 2021, contre 49,99 dollars en décembre 2020.
Cette hausse, doit-on rappeler, a permis de placer le Sahara Blend à la 2ème position parmi les bruts les plus chers du panier de l’OPEP, au mois de janvier, après l’Angolais Girassol (55, 84 dollars/baril), alors qu’il occupait la 3ème place en décembre dernier.