Poursuivant ses consultations politiques entamées hier samedi, au lendemain de son retour d’Allemagne, le président Tebboune a reçu aujourd’hui dimanche une délégation du FFS, composée de son Premier secrétaire Youcef Aouchiche et du membre de l’Instance présidentielle Hakim Belassel.
En effet, une délégation du FFS a rencontré, ce dimanche, le président Abdelmadjid Tebboune, qui a insisté sur la nécessité de prendre « des mesures politiques fortes » pour « redonner confiance aux algériennes et aux algériens », à travers « une volonté politique réelle » pour «instaurer le changement souhaité ».
Répondant ainsi à une invitation du Chef de l’Etat, le FFS précise dans un communiqué rendu public, cet après-midi, avoir soumis à Abdelmadjid Tebboune une série de « mesures urgentes », à savoir : « la libération des détenus politiques », « l’ouverture du champ politique et médiatique », « la levée des restrictions sur l’exercices des libertés fondamentales, individuelles et collectives » et le « respect des droits de l’homme ».
Le premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, et le cadre dirigeant et membre de l’instance présidentielle du parti, Hakim Belahcel, ont saisi également l’occasion pour exposer à Abdelmadjid Tebboune les grandes lignes de l’initiative du FFS, portant « convention politique nationale ». C’est à cet effet que les deux responsables ont fait part au président, selon toujours le même communiqué, de leur « conviction » que « « seul un dialogue politique sérieux, responsable et transparent » est à même de « renforcer le front interne » pour mettre en échec « toutes tentatives externes et internes touchant à la souveraineté nationale et à l’unité du peuple algérien ».
Dans leurs échanges avec le chef de l’Etat, souligne enfin le FFS, Youcef Aouchiche et Hakim Belahcel ont «avertit » contre les « risques d’une nouvelle abstention populaire » et ses « conséquences sur la cohésion nationale », dans le cas où de nouvelles élections sont engagées dans un « climat agité », marqué par les « atteintes aux libertés politiques » et sans prise en charge des « revendications populaires ».
