Le ministre des Mines Mohamed Arkab a dans un entretien aujourd’hui dimanche, a fait savoir que « le cahier des charges relatif à l’exploitation industrielle de l’or est en cours de préparation, en révélant que « cette industrie se fera avec l’appui de technologues étrangers ».
Pour le ministre qui intervenait à radio internationale, « le secteur des mines vise à participe efficacement au développement économique du pays, en impliquant les jeunes compétences ».
L’intervenant a rappelé que « nous avons mis en place la première phase pour l’exploitation de l’or, qui consiste à exploiter le métal précieux de façon artisanale pour des jeunes entrepreneurs dans le cadre de micro-entreprises, avant de passer à la deuxième phase qui est industrielle dont on prépare actuellement le cahier des charges ».
En ajoutant « nous avons identifié 180 périmètres et nous les avons attribués aux micro-entreprises constituées de jeunes de la région. Nous avons distribué les permis aux jeunes, la semaine passée qui bénéficieront de formation dans le domaine de l’exploitation aurifère ».
Le ministre a expliqué que « le but recherché est d’augmenter la production nationale actuelle de l’or qui est très faible, n’ayant pas dépassé les 58 kg, l’année précédente » en ajoutant que « nous ambitionnons pour cette première phase d’atteindre l’année 2021, les 250 kg, et d’ici 2023, nous envisageons, d’atteindre les 500 kg ».
S’agissant des réserves nationales, le ministre a fait état de 124 tonnes. L’intervenant a précisé que « l’exploitation artisanale est effectuée dans les périmètres où l’exploitation industrielle n’est pas possible ».
En souliganant que « le cahier des charges relatif à l’exploitation artisanale interdit l’utilisation des produits chimiques et se limite au ramassage de roches contenant des concentrés d’or qui seront acheminés vers des comptoirs que nous avons placés à Tamanrasset, Illizi, Djanet et Bordj El Haouas, et aussi , au niveau de l’usine d’Amesmessa. Au niveau de ces comptoirs, une opération de concassage et de broyage , sera opérée pour obtenir une substance qui va nous permettre de faire des analyses, de déterminer la valeur de l’or et payer ces entreprises ». A rappeler que 218 permis pour l’exploration ont été accordés.
En poursuivant , s’agissant de la formation des jeunes ayant bénéficié de ces permis, « nous avons élaboré un programme en coopération avec le ministère de la formation professionnelle, on va les former dans la gestion, la sécurité et l’environnement et nous allons accompagner ces jeunes sur le terrain » a-t-il fait savoir.
Il a en outre révélé que « des entreprises étrangères, citant des technologues australiens, russes et Africains du sud, sollicités dans différentes opérations minières ». En soutenant pour ce qui est de « l’exploitation industrielle, nous avons de l’or sur des profondeurs de moins de 400 mètres et qu’elle se fera avec l’appui de ces technologues, qui ont du savoir-faire ».