Une rencontre a été tenue aujourd’hui dimanche entre Abdelmadjid Attar et chems Eddine chitour, respectivement, ministre de l’Énergie, et ministre de la Transition Energétique et des Energies Renouvelables, à laquelle ont participé les cadres du Groupe de Sonelgaz, ainsi que le PDG de la société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz (SADEG) Mourad Adjal et le Sg du syndicat des travailleurs de l’entreprise au siège de l’Institut de formation en électricité et en gaz.
Selon les initiateurs de l’événement, la rencontre a pour objectif d’expliciter la nouvelle stratégie en matière de transition énergétique, de discuter des moyens de raccorder les zones d’investissements, les périmètres agricoles et les zones d’ombre. En sus, de l’énergie, il s’agit également du lancement et l’encouragement des start-up, ainsi que la présentation du bilan de la transition énergétique 2020-2021 et la préparation de la saison estivale de l’année en cours.
« Cette rencontre est la première avec les électriciens et une autre sera organisée avec les pétroliers » a indiqué d’emblée Attar qui a fait état « des préparatifs de la commémoration du 24 février prochain, lequel rendez-vous est considéré par le ministre comme « le cinquantenaire de la rupture dans le secteur énergétique ».
Il a estimé que « l’énergie est le principal moteur de toute croissance économique et s’appuie fortement sur les énergies renouvelables, soulignant l’adaptation aux changements en cours dans le monde dans le domaine de l’énergie et la transition vers les énergies renouvelables, ainsi que l’exploitation optimale de la richesse énergétique de notre pays », ainsi que « le changement du mode de consommation d’énergie et la transition vers les énergies renouvelables de manière plus rationnelle ».
Le ministre de l’énergie a estimé que « l’année 2020 a été difficile à cause de la pandémie et que le monde est en train de changer, en soulignant que nous devons également changer, changer nos méthodes et nos programmes pour s’adapter ».
Pour sa part, Chems eddine Chitour a expliqué que « la création de richesses et d’emplois dans le futur doit s’intégrer dans une stratégie globale pour les énergies renouvelables, alertant contre la fragilité du secteur, en soutenant que « durant la prochaine décennie, nous aurons un choix à faire, soit consommer l’énergie, soit l’exporter. On ne peut pas faire les deux en même temps ».
Il a déclaré que « la modernisation de l’énergie électrique est devenue une nécessité urgente à la lumière de l’accélération rapide des moyens technologiques utilisés dans la production, la distribution et l’investissement dans l’énergie » en en appelant la Sonelgaz « à ne plus construire de centrales thermiques car c’est un non-sens ».
« Construire des centrales thermiques actuellement n’a pas de sens, a-t-il asséné, en soulignant que « nous ne pouvons pas, continuer à consommer 800 millions de M2 de gaz par semaine, et à ce rythme de consommation, on arrivera à 1 milliards de M2 par semaine ».
En incitant Sonelgaz « qui dispose de compétences de haut niveau et qui ont fait leurs preuves sur le terrain, a-t-il dit, à continuer à faire les métiers dont elle a le savoir », « mais, a-t-il, soutenu, il ya une nécessaire mutation et nous allons la faire ensemble ».