Le ministre des Mines, Mohamed Arkab, a révélé aujourd’hui, samedi, l’octroi de 218 permis miniers pour l’exploration de l’or, depuis jeudi dernier, en indiquant que le secteur avait interdit l’utilisation de produits chimiques pour extraire le métal précieux.
Lors de son passage au Forum d’el Chaâb, le ministre des Mines a expliqué que « les minerais sont fournis après l’extraction pour la transformation » révélant par la même occasion que l’or se trouve aussi bien sur la surface que dans le sol » estimant que l’Algérie dispose de réserves en or s’élevant à 124 tonnes, et que la production reste très faible. Ce qui nécessite, selon lui, l’élaboration d’un plan d’action clair pour l’exploitation par les jeunes, qui ont obtenu des permis d’exploration.
Il a fait savoir que le stock d’or déclaré se trouve à la fois à Tamanrasset et à Illizi , ajoutant « nous avons trouvé 128 périmètres à Illizi et 90 autres à Tamanrasset, et une entreprise sera implantée dans chaque périmètre sur la base d’ un effectif d’au moins 9 personnes. ».
Dans ce contexte, l’intervenant a rappelé que « ce que l’Algérie produit en or est très faible », révélant que « le gisement d’Amesmessa n’a produit que 58 kilogrammes, nous visons donc à atteindre environ 250 kilogrammes, ce qui nécessite la mise en place d’un plan spécifique qui contribue à atteindre cet effort » a-t-il prédit.
Le ministre a expliqué que « l’objectif de l’octroi de permis d’exploration et de prospection d’or en Algérie est d’employer un plus grand nombre de jeunes qui souhaitent créer des micro-entreprises dans ce domaine ».
En ajoutant que « l’emploi des jeunes sera dans la filière de l’exploitation des capacités minières que possède l’Algérie afin de créer de la richesse. Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, « nous recherchons également, à travers ce processus une élimination définitive et progressive de l’exploitation illégale de l’or, d’une mafia qui l’a pillé ».
Et sur les conditions du travail des entreprises dans ce domaine, il a déclaré: « nous nous sommes beaucoup concentrés sur la nécessité de respecter l’environnement, car nous avons interdit l’utilisation de produits chimiques et de ne pas utiliser fréquemment d’outils mécaniques »
Concernant la mine de Oued Amizour à Béjaïa , Arkab a réfuté le gel du projet en indiquant que les études techniques n’ont pas été interrompues, comme cela a été colporté en affirmant que « les études sont toujours en cours pour le projet avant son lancement». En précisant que « le démarrage effectif de l’exploitation de la mine d’Oued Amizour aura lieu au cours du deuxième semestre de cette année. En soulignant, que ses services avaient reçu des données particulières qui nécessitaient la participation des universités algériennes à de grands projets du secteur minier, dont il dépendra dans le futur ».
Dans ce contexte, il a fait état de la signature d’un accord-cadre avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin d’impliquer les universités et les laboratoires au niveau national, pour « nous encadrer et nous accompagner dans nos travaux» a-t-il conclu.