Le ministère de la pêche et des produits halieutiques, en coordination et en consultation avec tous les secteurs concernés tels les instituts et centres de recherche, formation professionnelle, industriels, bureaux d’études et professionnels, a entamé depuis le 2eme semestre de l’année 2020, la création d’un complexe technologique pour la construction navale ainsi que pour la mise en place de l’aquaculture, a indiqué ce dimanche, un communiqué rendu public.
Le communiqué précise que ce complexe a pour objectif de répondre aux demandes locales et construire une base industrielle intégrée pour ses différentes filières, basée sur la maîtrise technologique, la promotion des connaissances professionnelles et l’apprentissage, afin d’assurer l’approvisionnement des produits à moindre coût et de bonne qualité.
Le document poursuit que « ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du programme gouvernemental (2020-2024), en particulier dans les domaines de l’amélioration de l’industrie marine et de la pêche en haute mer et du développement intensif et durable de l’aquaculture.
Et afin d’écouter les propositions de tous les acteurs, le ministère a organisé, en coordination avec le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, un atelier national sur le thème « Évaluation et renforcement de la création du complexe technologique pour la construction et l’entretien des navires de pêche et l’aquaculture » à la salle de conférence de l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf à Oran.
Le ministre de la pêche et des produits halieutiques Sid Ahmed Ferroukhi, accompagné du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, ont pris part à la rencontre, en présence de représentants de plusieurs ministères, chercheurs, industriels, bureaux d’études et tous les acteurs de la construction et de l’entretien des navires et de l’industrie des équipements des fermes aquacoles.
En marge de l’atelier, a-t-on fait savoir, un quai flottant typique de fabrication 100 % locale a été présenté, conforme aux normes internationales dans ce domaine. Ce qui répondra aux demandes des investisseurs dans l’aquaculture et s’inscrit dans la mise en œuvre du programme gouvernemental de réduire les dépenses d’importation.