La vaccination contre la Covid-19, nouvelle étape dans la lutte contre une pandémie qui n’arrête pas de se propager de par le monde, fait des adeptes mais aussi des récalcitrants. Les pour et les contre argumentent à leurs convictions défendant. Et tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. Et ce sont toujours les mêmes qui ont manqué de traitement, de prise en charge, de médicaments et de moyens de prévention qui aujourd’hui ne sont pas en mesure de se permettre les vaccins qui pourraient les secourir un tant soit peu. Pendant que les nations riches, non seulement se sont inscrites sur la liste des demandeurs et don d’acheteurs bien avant le lancement des commandes mais arrivent à parer aux insuffisances éventuelles en multipliant donc les approvisionnements.
L’Algérie, qui par la voix de son Président, a rassuré les citoyens quant à l’acquisition du vaccin anti-Covid en quantité suffisante, a insisté sur les moyens financiers à mettre, tant la santé n’a pas de prix. Et la diversification dans l’importation étant due à l’impossibilité des pays producteurs de pourvoir la totalité des demandes des pays, y compris les plus riches et les plus à même de se permettre son achat, quand on sait que toutes les sollicitations ont été faites en même temps. Notre pays a mis les moyens comme promis et les dates annoncées ont été bel et bien respectées.
Comme annoncé pour fin janvier. Vingt milliards DA ont été dégagés à cet effet, pour des centaines de doses qui sont déjà arrivées et dont ont bénéficié déjà quelques wilayas en dehors de la capitale qui a vu sa campagne s’enclencher après celle qu’a vécue en premier, Blida, symboliquement, pour avoir été la première a avoir été particulièrement touchée par le coronavirus, à avoir connu un confinement total et enregistré les cas, le premier cas aussi, vite propagé dans la wilaya entière dès mars 2020. Et alors que la sensibilisation fait son bonhomme de chemin auprès des citoyens sur l’utilité de ce vaccin qui rappelons-le est laissé au libre choix de se le faire inoculer ou pas, n’en est pas moins conseillé pour minimiser la contamination. Car, rappelle le comité scientifique, même en étant vacciné, il faut continuer à observer de manière stricte les mesures barrières d’autant que malgré la stabilité dans les cas qui frôlent les 200 répertoriés à travers le pays depuis quelques semaines ne fait absolument pas exclure un risque qui est omniprésent, puisque le vecteur reste l’homme.
Et par ailleurs, si les informations ne se font pas généreuses en ce qui concerne le nombre de doses encore à acheminer, elles trouvent leur explication donnée par les membres du comité scientifique par le fait qu’étant donné que l’Algérie n’est pas le seul pays demandeur, n’a pas intérêt à divulguer le nombre, sous peine de se voir concurrencée ou même attirer les revendications d’autres pays à prétendre aux mêmes quotas comme est-il argumenté. Et ce, alors que l’Algérie fidèle à ses engagements dans la solidarité internationale, vient d’en donner l’exemple avec cet acheminement de traitements et du nécessaire en médicaments et en moyens de précaution et prévention contre ce virus, vers Sakiet Sidi Youcef aux frontière algéro-tunisiennes, avec laquelle elle entretient une mémoire historique célébrée mutuellement chaque année. Et dans la même optique, en témoigne cet énième appel de Abdelaziz Djerad, lors de son intervention aux travaux de la 34e session des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA).