Les prix du pétrole ont progressé aujourd’hui lundi, stimulés par l’entrée en vigueur d’une nouvelle réduction de la production saoudienne.
Le Brent ou brut de mer du nord, pour livraison en avril, gagnait 0,74% à Londres par rapport à la clôture de vendredi, à 55,45 dollars.
De son côté, le West Texas Intermediate (WTI), pour le même mois grimpait dans le même temps de 0,38% à 52,40 dollars.
Selon Stephen Innes, analyste d’Axi « le marché salue l’entrée en vigueur aujourd’hui des réductions volontaires (supplémentaires) de la production de l’Arabie saoudite, annoncées en janvier ».
L’Arabie Saoudite avait annoncé, pour rappel, en début d’année qu’il entamerait son propre quota de production en février et mars, à hauteur d’un million de barils par jour.
« Les autres membres de l’alliance OPEP+ composée du cartel et de leurs dix alliés maintenaient leur production inchangée pour la période, hormis la Russie et le Kazakhstan qui vont augmenter marginalement leurs extractions » a souligné l’analyste.
Ces derniers vont se rencontrer mercredi à l’occasion d’un Comité de suivi de l’accord en vigueur de réduction de la production du groupe, identifié sous l’acronyme JMMC.
Naeem Aslam, analyste d’Avatrade a estimé que « les investisseurs espèrent par ailleurs que les prix du pétrole continueront à augmenter à mesure que le déploiement des vaccins se poursuivra ».
Il faut souligner que l’Union européenne notamment est critiquée pour la lenteur des vaccinations contre le Covid-19 et les restrictions de voyages très dommageables à la consommation d’or noir, se multiplient dans le monde pour tenter d’endiguer la pandémie.
Le marché a également pris connaissance lundi de l’indice des directeurs d’achats (PMI) pour le secteur manufacturier en Chine, gros consommateur de brut, qui a poursuivi en janvier sa progression mais au rythme le plus faible en sept mois.
Cet indice, en territoire positif, témoigne cependant d’une poursuite de la reprise économique chinoise post-Covid.