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Ce parent pauvre de l’édition

Saliha.aouès by Saliha.aouès
janvier 31, 2021
in Culture
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Editeurs, auteurs et critiques sont d’accord pour dire que l’écriture littéraire pour enfants en Algérie n’est pas au mieux, si elle l’a été un jour, qu’on pourrait le croire. Quasi absente des étagères, idem pour la publication, et dominance des éditions  étrangères, est la situation de marasme dans laquelle le livre pour enfants se trouve aujourd’hui. Alors qu’en comparaison avec les années 70 et 80, la lecture enfantine avait la part belle. Un recul qui ne semble pas faire bouger les choses et provoquer l’intérêt des autorités concernées

Dans cette optique, Djamila Zennir, écrivaine, s’est mise dans ce champ de publications pour enfant vers les années dans les années 80. Elle y a mis toute se verve et il en a résulté près de 700 contes. Elle trouve la situation de cette littérature catastrophique au regard de ce qui a prévalu il y a seulement 30 ans en arrière. Des années glorieuses en matière de publications en direction du lectorat enfantin, une sorte d’apogée dont elle a la nostalgie et qui lui fait déprécier l’état actuel de ce monde littéraire. Elle l’exprime en mettant l’accent sur l’absence d’intérêt accordé à l’enfant en particulier dans l’écriture des contes ou même dans les autres domaines à l’image de la musique. «Une grande partie des auteurs et écrivains s’intéresse davantage aux questions religieuses, conférant à ses écrits une espèce d’ennui et de monotonie”, d’autant que l’enfant “est intelligent, aime la nouveauté et la variété et déteste la monotonie». Elle précise que les contes universels très répandus « ne sont pas adaptés à l’enfant algérien, car ne respectant ni son milieu, ni ses valeurs sociales et religieuses». Et d’appeler  à la «mise en place d’une commission mixte entre les ministères de la Culture et de l’Education nationale dans l’objectif de promouvoir ce domaine, d’autant que l’Algérie «regorge de nombreux écrivains brillants et doués qui sont toujours à la quête d’éditeurs».

Abdelhamid Salhi, éditeur et directeur de la maison d’édition «Al Maktaba El Khadra» (Bibliothèque verte), fondée dans les années 80, spécialisé en langues arabe et française, lui, penche plutôt sur le fait que  le marché du livre pour enfants “manque d’organisation et de qualité», puisque la primeur est donnée plutôt à l’aspect commercial que professionnel. Lui également s’adresse  aux autorités concernées (ministères de la Culture et de l’Education), les invitant à assister les éditeurs professionnels spécialisés pour protéger le marché contre l’invasion littérale des importateurs et des éditeurs étrangers. Il dit en substance : « Un bon livre pour enfant s’appuie sur trois critères essentiels: la langue utilisée, les dessins et le choix de la qualité du papier (…) d’où son prix élevé”, voila pourquoi l’Etat est appelé à intervenir dans la subvention du livre, soutient-il. Ainsi, ce secteur “contribuera à l’encouragement de la créativité et à l’exploitation optimale des ressources humaines des écrivains et des dessinateurs”, martèle-t-il encore.

L’apogée, c’était hier

Du côté d’autres éditeurs, le ton est plutôt à l’optimisme puisque pour eux, la situation de la littérature pour enfants n’est pas aussi catastrophique. Ainsi,  le directeur, Firas Johmani de la maison d’édition “Atfalna” (nos enfants)  estime, lui,  que le domaine de l’édition demeure  “satisfaisant”, et ce malgré certaines difficultés, dont par exemple une marge bénéficiaire  “très faible”, en raison du coût élevé du livre et de son prix bas par rapport à d’autres publications. Il fait savoir que sa maison d’édition traite avec des auteurs et des dessinateurs “professionnels” d’Algérie et d’autres pays arabes, dont les écrits portent sur différents thèmes, notamment le patrimoine arabo-musulman, outre l’adaptation du patrimoine universel et mondial, et ce loin de toute référence à la violence ou à autre pratique susceptible de nuire aux enfants, précise-t-il.. Mohamed Sari, critique et universitaire trouve que “la littérature pour enfants en Algérie n’est pas marginalisée mais plutôt inapparente à l’opinion publique, en raison du manque d’intérêt par les critiques et les médias pour ce créneau. Sari revient également sur ce qu’il qualifie de “médiocrité” dont souffre cette littérature, estimant que les écrivains et les éditeurs qui sont nombreux “prennent avec légèreté” ce type d’écriture, en dépit de ses “exigences créatives, linguistiques et psychologiques… “, soulignant par ailleurs que l’enfant a besoin davantage de contes remplis d’histoires fantastiques, d’étrangeté et de découverte, et non pas uniquement de conseils et de morale. De son côté, Lamsioui Redouane, gérant de la librairie “Nadji Mega Bookstore” à Alger, librairie disposant de plusieurs annexes dans de nombreuses villes, a fait état d’une “forte demande sur le livre pour enfants et une plus grande prise de conscience de son importance”. Il argumente ‘’Internet et les supports audiovisuels n’ont pas impacté les ventes de ces livres.  Notre librairie à Alger propose 4.500 titres de livres pour enfants en arabe, français et anglais” et leur prix est “accessibles à tous” (à partir de 15 DA).

Tags: EnfantsLittérature
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