Dimanche à Alger une coopération a été paraphée par les ministères de la Culture et des Arts et de la Défense nationale. Une convention qui veut se faire croiser une volonté mutuelle de promouvoir la distribution de l’activité culturelle et artistique, dont profiterait aussi le secteur de la défense nationale. Il est aussi question de poser les jalons d’un échange productif dans le domaine du septième art. Comme il est aussi au programme de doter en diverses publications du ministère de la Culture, des bibliothèques, des écoles et des espaces de lecture, dans les zones d’ombre. Il est ainsi apporté un éclairage à cette coopération ! “Cette convention s’inscrit dans le cadre du processus stratégique de renforcement de la prise de conscience des citoyens en général et des éléments de l’ANP en particulier de l’importance de la Culture et de la place des intellectuels et des artistes dans la société et les milieux militaires”.
En fait, cette convention accorde un intérêt particulier au programme culturel dédié aux écoles des cadets, outre la programmation d’un calendrier périodique de caravanes culturelles et artistiques diverses”. Il est donc décidé dans une première étape de cette solidarité culturelle, la promotion de la distribution de l’activité artistique dans toutes ses déclinaisons, destinée à la vie culturelle militaire. Il est donc mis en relief le soutien effectif aux institutions culturelles, celles qui sont le moins loties en la matière, notamment en ce qui concerne les supports didactiques, en ouvrages et en archives filmées sur l’Histoire et la mémoire nationale. Une belle initiative qui s’inscrit dans les visées du ministère de la Culture et des Arts. Une manière de consolider des liens entre la Culture et ses espaces et tous les acteurs de la société et de l’Etat. Un écho certain en faveur du secteur, en réponse aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et du Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Pour le ministère de la Culture et des Arts, il est à travers cette coopération signée entre la culture et la défense, une occasion pour les arts, la culture et l’artiste algérien d’être sur le piédestal des réalisations de l’Armée nationale populaire (ANP) et de les célébrer. Un échange fructueux entre deux grandes institutions de l’Etat qui met en avant le principe de l’attachement du pays à la vie intellectuelle et artistique. Au devenir de la vie culturelle dans toutes ses dimensions, ses expressions à acheminer aux quatre coins du pays, en donnant l’accessibilité aux régions isolées à la vie culturelle, décentralisée et désenclavée, en activités, en action, en moyens matériels et humains.
Rapprocher le citoyen de ces zones d’ombre de la culture dans tous les sens de ses manifestations en ne perdant pas de vue que mettre à la disposition de ces citoyens une vie décente à tout point de vue comme le gouvernement s’attelle à la faire ne saurait se soustraire ou négliger le volet distractif, ludique et intellectuel. Il est vrai que commencer par le nécessaire vital, un cadre de vie meilleur, à travers une disponibilité en gaz, électrification, eau potable, en éducation, en santé, en transport, en travaux publics… ne pourrait et ne saurait soustraire la chose culturelle dans toute sa dimension expressive nationale. Et pourquoi pas permettre aux jeunes générations de s’y mouvoir dans des espaces qu’il faut réfléchir à ériger, à animer et pérenniser.