La commune dont on a fêté hier la journée nationale, revient toujours et comme jamais dans l’actualité. Bien malgré elle et pas sous les meilleurs auspices. Sous la loupe du citoyen qui la malmène en lui rendant la pareille, car dans sa vie d’administré mais juste que par le nom, il en voit journellement des vertes et des pas mûres. Lui qui n’arrive jamais à communiquer avec ceux qui sont censés l’aider à un mieux vivre au sein de cette commune dans laquelle il travaille, paie son IRG, habite, évolue, vit et meurt. Ce citoyen en mal de dialogue, de compréhension, de communication avec l’administrateur pour lequel il a voté après avoir été courtisé à coups de promesses, jamais ou peu tenues.
Entre le maire et le citoyen, rein ne va plus. A-t-on jamais vu un président d’APC se promener dans sa commune, comme sous d’autres cieux, pour s’enquérir de la vie de ses concitoyens, montrer qu’il leur porte de l’intérêt en s’inquiétant de ce qui ne va pas, en contrôlant des projets lancés çà et là, si jamais il y en a, d’aller à la rencontre des habitants pour un échange instructif. Celui qui devrait colmater les brèches, écouter les doléances, être attentif à celles et ceux qui veulent apporter du leur à la vie communautaire, accepter de tenir au courant les administrés de ce qui se passe ou se passera dans la vie de la cité, échafauder ensemble des programmes de développement local, de parer au plus urgent, de répondre aux besoins prioritaires, de faire participer le résident à la vie de la commune tout bonnement ! Or, sur le terrain, accéder au bureau du président d’APC relève du miracle. Même espérer le croiser à l’extérieur du siège est un rêve. Même le jour de réception, il reste invisible ou trop occupé, trop de gens à recevoir… problèmes d’étanchéité, de voierie, de logement, de menaces d’effondrements, d’hygiène, de la levée des ordures… enfin tout ce qui fait le cadre de vie, sont alors compilée dans des correspondances restées lettres mortes. Lorsque le P/APC est injoignable, on tente avec le secrétaire général. Même répondant. Introuvable, impossible à rencontrer.
Les tiroirs des APC croulent sous des dossiers oubliés, jetés aux orties. Aux réclamations, des rendez-vous chimériques, des engagements non tenus ou des lenteurs bureaucratiques qui finissent par décourager les plus téméraires. Bureaucratie quand tu nous tiens, ce sur quoi a mis en exergue le Premier ministre à l’adresse des walis, appelés à veiller à se débarrasser de ce fléau qui mine l’administration algérienne dans tous les secteurs. En ce 18 janvier, décrété en 2019, journée nationale de la commune, l’appel de Abdelaziz Djerad vient à point nommépour sensibiliser les premiers responsables des wilayas au respect des délais réglementaires dans la délivrance des actes d’urbanisme ou la notification du refus motivé par l’autorité compétente. Sur le même chapitre, des instructions ont été données pour accélérer la régularisation avant le 15 mars les actes définitifs du dossier AADL 1. Les demandes des souscripteurs, dossiers ficelés et financements disponibles, étant restées suspendues au bon vouloir de l’administration depuis des années. Et ce ne sont pas instructions qui manquent. Reste à les appliquer et à veiller à leur respect !