Le panier de l’Opep, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, ont augmenté de plus de deux dollars, dépassant ainsi 53 dollars, selon les données publiées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Ce panier de référence de l’Opep (ORB), qui comprend le pétrole algérien (le Sahara Blend), avait atteint mercredi 29,53 dollars après avoir progresser à 50,75 dollars le baril mardi dernier, annonce l’organisation dans un communiqué.
Cette augmentation est venue avec la hausse des prix du Brent, qui a atteint mercredi 54,59 $, s’est poursuivit à 54,41 $ jeudi avant de toucher le niveau le plus élevé depuis fin février 2020, soit 54,90 $.
Le panier de référence de l’OPEP se compose d’une moyenne pondérée des bruts à savoir Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Oriente (Equador), Rabi Light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine (Qatar), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Émirats arabes unis) et Merey (Vénézuela).
Les prix de l’or noir ont été soutenus par les décisions prises par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés lors de leur 13e réunion tenue mardi dernier, qui tournent principalement autour du maintien des niveaux actuels de leur production en février et mars de 500 mille barils par jour.
Pour rappel, les ministres de l’Opep+ avaient décidé lors de leur 12e réunion, début décembre dernier, d’augmenter la production globale des 23 pays du groupe de 0,5 million de barils/jour, à partir de janvier 2021. Ainsi, le volume retiré du marché devient 7,2 millions de barils/jour contre 7,7 millions de barils/jour fin 2020.
Après l’augmentation de 500 000 barils/jour actée pour janvier, la baisse de production passe à 7.2 millions de barils par jour. Lors de la réunion du 5 janvier 2021, les participants conviennent de ne pas engager d’augmentation supplémentaire de la production en février et mars, à l’exception du la Russie et du Kazakhstan qui sont autorisés à augmenter leurs productions journalières respectivement de 65000 et 10000 barils/jour en février puis en mars.
L’Arabie saoudite s’engage à compenser ces augmentations. La réduction passe alors de 7.2 en janvier à 7.125 en février et 7.05 millions de barils/jour en mars.