Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamad Arkab, a écarté l’existence de dangers lors de l’exploration ou de l’exploitation du lithium, soulignant que « des normes internationales de préservation de l’environnement seront adoptées dans les opérations d’exploration et d’exploitation dans les champs et les mines ».
Il a indiqué que «tous les procédés d’extraction de minerais ont des mesures strictes de préservation de l’environnement, et il y a une étude que nous menons avec le ministère de l’Environnement pour garantir la sécurité de tous les matériaux que nous utilisons dans le cadre de l’exploitation minière, et que cela préserve l’environnement et les humains», a-t-il déclaré, hier dans un entretien accordé à la radio nationale.
« Le lithium, a-t-il mis en exergue, fait partie des minerais rares, des plus importants sur lesquels s’appuie la nouvelle stratégie du ministère des Mines pour donner une nouvelle valeur ajoutée l’ensemble des ressources extraites en Algérie, car il est utilisé dans les technologies de pointe, notamment dans la fabrication de batteries électriques. Afin d’exploiter ces produits, en plus du sable cellulosique qui est utilisé dans la production de panneaux solaires ».
Dans sa nouvelle stratégie, le ministère des Mines a indiqué que son département adopté « le principe de coordination avec des secteurs vitaux tels que le secteur de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique », puisqu’un accord-cadre a été signé à cet égard, selon lui, ses propos, afin d’accompagner les chercheurs algériens dans toutes les étapes de recherche, d’exploration, d’exploitation, ainsi que de production ».
A ce titre, il a révélé que « 26 accords ont été signés entre l’Office national de la recherche minière et l’Agence nationale des activités minières pour l’exploration et la recherche de nouvelles mines ainsi que le développement des mines existantes ».
S’agissant de l’exploitation des mines de Ghar Djebilat et OuedAmizour, le ministre a affirmé que « le processus en était à sa dernière étape, relative à la préparation du cahier des charges. Nous avons fait état de toutes les techniques que nous avons utilisées dans le cahier des charges pour discuter de la meilleure façon d’exploiter Ghar Djebilat qui nécessite l’utilisation d’une haute technologie pour l’élimination du phosphore ».
Arkab a dévoilé que « le stock de fer de la localité est évalué à 3 milliards de tonnes » en ajoutant « que nous travaillons à exploiter directement 1,6 milliard de tonnes ». Il a annoncé l’entame du projet en mars 2021 ».Ila également affirmé qu’ « il y aura un complexe dans la région, qui travaillera dans la première étape pour déterminer les moyens d’utiliser les technologies pour les étapes ultérieures de la production ».
Le ministre Arkab a qualifié l’exploitation de la mine d’Amizour de « très importante car elle contient du plomb et du zinc avec un stock estimé à 32 millions de tonnes, ce qui équivaut à la moitié du stock national », révélant au passage, que « le plan établi pour l’exploitation est en vigueur avec un partenaire étranger depuis 2012 » arguant « qu’il y avait des problèmes, mais nous sommes maintenant au stade de certification des technologies que nous utiliserons pour exploiter au mieux la mine ».
Le ministre a enfin soutenu qu’il « y aura de nombreuses rencontres entre Algériens et étrangers afin de définir les meilleures technologies modernes qui assurent une bonne exploitation de la mine avec les dernières technologies, et nous travaillons actuellement à finaliser le cahier des charges.