Le ministre des finances M. Aymen Benaberahmane a indiqué, à l’issue du vote à l’unanimité du projet de loi portant règlement budgétaire pour l’exercice 2018, que « le gouvernement compte réaliser d’autres réformes dans le domaine des finances à travers la rationalisation des dépenses et la consécration de la transparence requise dans la gestion des deniers publics”.
Il a soutenu que « les résultats comptables de l’exécution de la loi de finances de l’exercice 2018 n’ont suscité aucune opposition de la Cour des comptes ». Néanmoins, il a reconnu que « quelques observations ont été émises, mais elles concernaient essentiellement des aspects administratifs ou de procédure » en affirmant qu’ « elles avaient été prises en charge par les services du ministère des Finances ».Le ministre a par ailleurs, annoncé que « le nouveau système comptable sera finalisé en 2021 et permettra une meilleure transparence, un contrôle interne plus efficace et une restitution des données dans des délais plus brefs, et ce, en vue d’améliorer la gestion des finances publiques ».
Il a rassuré les députés en soutenant que « les observations et les recommandations des parlementaires et des magistrats de la Cour des comptes serviront d’orientations pour mieux maîtriser les prévisions budgétaires et améliorer la gestion ».
S’agissant du retard accusé dans le lancement et la réévaluation de certains projets, le ministre a fait savoir qu’« une série de mesures édictées par le gouvernement à l’effet de mettre un terme à ce phénomène, citant, entre autres, l’obligation de soumettre l’inscription des mégaprojets au certificat de maturité, avant approbation par la Caisse Nationale d’Equipement pour le Développement (CNED) ».
Outre ces mesures, le ministre a mis l’accent sur « l’assainissement périodique (quinquennal) de la nomenclature des investissements en éliminant les projets et opérations lancés mais avérés non-conformes, et en élargissant le contrôle aux communes concernant les dépenses engagés ».