Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu, hier lundi, une réunion sur le Sahara occidental dans un contexte marqué par la reprise des affrontements entre le Front Polisario et le Maroc et par la décision du président américain sortant, Donald Trump, de reconnaître la prétendue souveraineté marocaine sur ce territoire occupé.
La session a été marquée par les interventions des membres du Conseil de sécurité, au cours desquelles il a été souligné que le statut final du Sahara occidental ne pouvait être déterminé que conformément au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité, en réponse explicite à la décision unilatérale américaine.
Le Conseil de sécurité a entendu un rapport sur les développements liés à la question sahraouie, en particulier les efforts déployés par le Secrétaire général pour nommer un envoyé personnel et un autre rapport sur la situation sur le terrain au Sahara occidental, en particulier les opérations militaires qui ont débuté depuis le 13 novembre.
Le président du Conseil de sécurité de l’ONU, le délégué de l’Afrique du Sud, a donné un briefing aux journalistes, qui comprenait une évaluation de la réunion, rappelant les circonstances actuelles que traverse la question du Sahara.
Le délégué de l’Afrique du Sud a déclaré que le but de la présence de la MINURSO au Sahara occidental est de créer les conditions appropriées pour l’organisation du référendum.
Le délégué de l’Afrique du Sud a confirmé que le récent sommet de l’Union africaine avait pris un certain nombre de décisions importantes pour faire face à la situation au Sahara occidental, rappelant dans ce contexte la position ferme de l’Afrique du Sud en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance.