Des journées consacrées au couscous dans ses différentes variantes ont été ouvertes jeudi dernier à Alger, par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, suite à l’inscription du couscous des savoirs, savoir-faire et pratiques liés à sa production, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Organisées dans une ambiance festive au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, ces journées, ouvertes au public du 17 au 21 décembre dans le respect strict des mesures de prévention sanitaires, ont été placées sous l’intitulé, “Le couscous, mets des rencontres”. De grands panneaux d’informations renseignent les visiteurs sur les différentes étapes de préparation du couscous, avec les ingrédients et ustensiles utilisés présentés en images. Une partie des différentes variantes du couscous algérien, notamment à Alger, Tipasa, Blida, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bejaia, Annaba, Mila et Boussaâda a été présentée.
Une chorale féminine de Tizit, commune d’Illilten à Tizi-Ouzou, dirigée par Nacéra Taleb Megdouda, a embelli l’espace de ces journées avec des pièces, entonnées à l’unisson, des regrettés, Taleb Rabah et Idir. Malika Bendouda qui a visité les différents stands de cette exposition a fait part de son “bonheur d’avoir fait aboutir auprès de l’Unesco, conjointement avec la Tunisie, la Mauritanie et le Maroc, l’inscription de ce plat traditionnel, rite fédérateur et porteur de tout un mode de vie maghrébin”.
RC