Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affrmé que « les start-up sont l’avenir de l’Algérie ». Cette déclaration a été faite depuis M’sila où il s’est rendu en compagnie d’une délégation de plusieurs ministres afin de donner le coup d’envoi de l’année universitaire 2020/2021, au pôle universitaire relevant de l’Université Mohamed-Boudiaf.
Le premier ministre, qui a assisté à un exposé sur « le référent de l’adéquation entre la formation et les métiers de l’enseignement supérieur » dans le hall de l’université a également visité un workshop de porteurs de projets innovants et un autre dédié à la numérisation des activités pédagogiques et de gouvernance.
A cet effet, le premier ministre a assisté à la signature d’un accord-cadre entre l’Université Mohamed Boudiaf et la wilaya de M’sila concernant la contribution de l’université à l’amélioration de la gestion des affaires publiques, étant primordial de créer des passerelles entre ces deux entités pour favoriser la bonne gouvernance et l’innovation, notamment dans le secteur économique.
Lors de sa visite d’inspection dans un incubateur d’entreprises, Mr Djerad a insisté sur « le rôle important dans le développement économique des start-up. Et d’ajouter, « J’ai constaté au sein de l’incubateur d’entreprises, l’immense importance des travaux proposés par les étudiants porteurs de projets, ce qui traduit l’engagement de l’université à les développer », mettant l’accent sur la nécessité de répondre à toutes les préoccupations des doctorants et des chercheurs.
Il faut signaler que l’incubateur d’entreprises de l’université de M’sila compte plus de 200 projets et enregistre plus d’une cinquantaine de brevets, selon les explications fournies à M. Djerad, qui a assuré que « l’Etat continuera à accompagner les start-up afin de développer l’économie nationale ».
Il faut rappeler que le président Tebboune a accordé, dés son investiture à la tête de l’Etat, une place prépondérante, dans son programme, à la création de micro-entreprises, d’un côté pour encourager l’innovation, l’entreprenariat et par la même absorber le taux de chômage au sein de la population jeune. Il faut souligner que les grandes puissances économiques, à l’instar de l’Allemagne ou la Corée du Sud par exemple, disposent d’un tissu important d’entreprises de moyenne et de petite taille qui constituent le plus grand lot des entreprises qui dynamisent fortement le secteur économique.
Cette tendance doit également prévaloir dans des pays en voie de développement comme notre pays qui a misé dans les années 70 sur les grands pôles industriels mais qui ont très vite montré leurs limites sous le coup des mutations. Plusieurs secteurs stratégiques où les start-up peuvent aisément trouver un terrain favorable à leur épanouissement, tels, les nouvelles technologies, les énergies renouvelables, le recyclage des déchets, etc.
A ce propos, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat , avait estimé au courant de cette semaine, que les micro-entreprises et les start-up doivent être impliquées, notamment en ôtant les entraves bureaucratiques, dans les différents projets de développement économique.
Fatma H.