Le Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui Saïd Ayachi a affirmé que les rues marocaines et une partie de la classe politique marocaine rejettent la normalisation avec l’entité sioniste et s’opposent fermement à la position de Mohammed VI, qui a vendu la cause palestinienne en échange de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental par les États-Unis.
Saïd Ayachi a affirmé ce dimanche 13 décembre, lors de son intervention sur l’émission “l’invité du matin” de la radio nationale que “l’accord de honte que le régime marocain a accepté en s’engageant dans la voie de la normalisation avec l’entité sioniste en échange de l’obtention de la reconnaissance du président américain sortant illégale sur le Sahara occidental est considéré comme un accord commercial, concernant le peuple sahraoui et palestinien”. Il expliquera dans ce contexte que “cette action est incompatible avec la Charte des Nations Unies pour résoudre les cause coloniales, et qui reconnaît le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination”.
L’intervenant a souligné que «la décision de Donald Trump viole le droit international et fait obstacle au travail des Nations Unies, qui cherche à trouver une solution juste à la cause du peuple sahraoui», et que «le soutien illégal de Trump ne changera en aucun cas la position des Nations Unies et la nouvelle administration américaine, vis-à-vis des causes ».
Selon le président du Comité « le Sahara occidental est inscrit dans la Charte des Nations Unies comme une région non autonome et que toutes les régions coloniales ont le droit de bénéficier d’un référendum sur l’autodétermination conformément aux règles du droit international ». Il ajoutera que « le Maroc a peur du référendum qui exprimera la volonté du peuple sahraoui ; qui se dirige vers l’indépendance ».
Par ailleurs, le chef du Comité s’est penché sur les déclarations du Premier ministre Abdelaziz Djarad sur cette question qui est justes, notamment lorsqu’il a souligné que «cet accord permettra la présence de l’entité sioniste à nos frontières, ce qui nous oblige à être plus vigilants face à cette menace». .