En ce début décembre qui finit une année que nous n’avons pas vu passer mais plutôt subie, il y a comme une note d’espoir qui flotte dans cette atmosphère hivernale que l’ont vit un peu tardivement mais qui se rattrape bien par contre. Et de rattrapages, il en est qui a trait directement à cette vie en pleine crise sanitaire chez nous, propre à nous qui sommes en plein confinement et couvre-feu.
Si l’homme de la rue est visiblement masqué, apparemment échaudé par le nombre de cas qui avaient franchi la barre des mille personnes contaminées, ainsi que celles décédées, depuis mars dernier, sans qu’aucun jour n’en soit épargné, il est encore beaucoup à faire dans les gestes barrière que le réflexe n’arrive pas dompter. Malgré tout ce qui est distillé en sensibilisation via tous les canaux de communication. Mais enfin, et alors que la vaccination contre la Covid-19 a déjà commencé sous d’autres cieux avec des chiffres effarants de citoyens auxquels il est administré chaque jour, nous, nous les suivons via les médias appuyés de déclarations et d’images qui inondent la planète. Et chez nous donc, tout en leur enviant cette avancée inattendue que d’aucun parmi les scientifiques qualifient de précipité, tant un vaccin met plus longtemps à être mis en forme, on attend notre tour pour prétendre à une disparition crescendo de ce mal inédit de par le monde. En attendant donc sans nous emballer un chouiya plus, les pouvoirs publics et les autorités sanitaires s’organisent pour atténuer une situation qui a atteint son paroxysme il y a seulement quelques semaines. Et à la seconde quinzaine du confinement accompagnée de restrictions et de fermetures, il y a une continuité dans l’ouverture des institutions de la République. Une lueur d’espoir après celle qui a été vécue à la rentrée sociale et scolaire qui semble se dérouler comme convenu contre toute crainte. L’école qui va assurer même les cours de rattrapage et via internet ainsi que sur la 7e chaine el maarifa dès ce vendredi. Et si l’éducation assure et veille au grain, le transport aérien dans le sillage d’un commencement de retour à la normale, a décollé cette semaine.
La compagnie aérienne nationale Air Algérie a déjà programmé ses vols domestiques. Tassili Air Lines a démarré ses dessertes, tout en veillant aux mesures restrictives quand au respect des règles en vigueur et à ne jamais perdre de vue. Et avec cette relance, c’est un autre secteur qui va pouvoir vivre la sienne, le tourisme local. Ce dernier permet de bousculer un quotidien stressant de plus de 9 mois, et faire découvrir aux Algériens leur pays, comme quoi à quelque chose malheur est bon, en espérant que le tourisme et l’économie nationale en tirent bénéfice. Cette reprise timide va aussi pouvoir permettre aux agences de voyages de retrouver un rythme de travail qui a été freiné durant des mois. Et comme il y a un début à tout, gageons que ce test pourrait faire décoller d’autres domaines d’activités même à petite doses. N’est-ce pas mieux que rien ?