La covid-19 est toujours là. Et avec la batterie de mesures imposées par un confinement reconduit pour une quinzaine encore. Couvre feu, fermeture des locaux commerciaux des lieux de restauration, absence de moyens de transports public et privé durant le week-end.
Une brochette de précautions qui semble donner ses résultats. Tant les efforts conjugués entre les interventions de pouvoirs publics, le corps médical et le citoyen revenu apparemment à de meilleurs sentiments en pliant aux règles d’usage de prévention. Car à mesure que les jours passent, le nombre des contaminés et même des décès, semble épouser une courbe revue à la baisse. Même si ces chiffres ne reflètent pas l’état des lieux véritable qui sévit ailleurs que dans les hôpitaux publics. Même les préposés aux tests PCR ont marqué de leur solidarité cette lutte quotidienne contre un virus qui si on ne lui permettait pas de le transporter, il n’aurait pas évolué de la sorte, paroles de praticiens. Et c’est en trouvant un terrain favorable que la contamination a pu avoir de beaux jours devant elle. Et dans cette lutte à tout point de vue et après l’appel du Premier ministre à une solidarité internationale en invitant à une équilibre dans l’accessibilité au vaccin. Et de vaccination justement, les dispositions sont prises pour son acquisition par notre pays. Tous les moyens financiers, matériels et humains sont donc mis en branle, selon les propos du premier ministre, du ministre de la santé, du comité scientifique. Plus qu’une promesse, un engagement des autorités algériennes à même de rassurer la population quant à la disponibilité de ce vaccin. Mais à la condition que ce vaccin soit validé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et le choix portera sur celui qui répondra aux normes pour ne pas faire dans le n’importe quoi et la précipitation.
Des voix se sont élevées çà et là pour critiquer cette position de l’Algérie de prendre le temps de choisir le vaccin qui puisse répondre au mieux sur l’efficacité de ce remède que le monde entier attend de voir venir. Mais signature et persistance des compétences en la matière, car rien ne sert de courir mais d’arriver à point. Et cette course vers la sortie d’un vaccin que les grands pays exhibent en trophée, sur le pourcentage en rentabilité sanitaire parlant fait craindre le pire. Appréhension, rejet parfois, hésitation font courir les informations à tout-va. Notre pays joue la prudence. N’est-elle pas mère de sûreté. Mais le fait est là, l’Algérie sera parmi les premiers pays à acheter le vaccin et choisira en toute responsabilité. Il a été ainsi assuré et rassuré que ce remède miracle sera acheminé incessamment, les commandes ont été faites et la vaccination sera entamée le mois prochain. Avec à l’œil, la priorité aux personnels de la santé, aux services de sécurité, aux personnes âgées avant de l’inoculer aux personnes vulnérables, aux malades chroniques et enfin aux citoyens. Et seuls ceux qui veulent se faire vacciner. Car, il est annoncé que ce vaccin administré gratuitement n’est pas obligatoire. Qui dit mieux ? Et vivement la fin de cette pandémie qui mine la planète depuis un an !