La course effrénée dans la lutte contre la Covid 19 n’aura jamais atteint sa vitesse de croisière qu’avec l’avènement de la deuxième vague, ou si qui lui ressemble. Puisque les professeurs et autres spécialistes en infectiologie s’accordent à dire que c’en est pas une, puisqu’il s’agit du même virus avec moins de virulence mais plus contagieux. Quoi qu’il en soit, la pandémie est encore là et avec la montée vertigineuse des cas.
Une ascension qui sature les enceintes hospitalières, fait manquer d’oxygène, perturbe les tests PCR en l’absence de réactifs en nombre suffisant devant la demande qui se fait ressentir de plus en plus. Un état de fait qui fait réagir les autorités publiques, les responsables concernés par la prise en charge de cette épidémie inédite dans les annales de la santé mondiale. Tout comme elle a fait rebondir sur le terrain, les initiatives privées et le mouvement associatif pour atténuer un tant soit peu ce mal du siècle. L’annonce en été fait officiellement cette semaine écoulée par Lotfi Benbahmed, ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique sur les ondes de la radio nationale chaîne III.
L’Algérie va pouvoir produire ses propres tests PCR au nombre de 50.000 jour. D’ici deux à trois semaines, cet apport va aider à intensifier le dépistage à travers le territoire national. Une bonne nouvelle devant les bilans journaliers qui ne descendent pas sous la barre du millier de contaminations. Une fluctuation qui alerte mais pas suffisamment.
La communication n’est pas arrivée à faire passer le message, en dépit des efforts fournis çà et là, via les médias, les appels, les spots de sensibilisation. Tant le taux des malades hospitalisés, les décès, les cas admis en réanimation sont en constante augmentation. Et alors que la solidarité reprend de plus belle pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, que les réseaux sociaux aident à apporter ou à en faire la demande. Là de l’oxygène, là encore des jeunes qui acheminent des denrées alimentaires, les courses aux personnes vulnérables ou même malades et confinées chez elles, des autorités locales qui ouvrent des espaces pour accueillir des malades ne pouvant pour moult raisons s’isoler chez elles en famille, en raison de malentendus ou étroitesse des appartements.
Tlemcen vient d’initier cette opération en prenant en charge totale ces malades qui ont un lit, de quoi manger, se soigner. Les inconscients eux sont hors de ce monde qui se meurt à petit feu. A leur adresse les intervenants sur le fil rouge de la chaîne III consacré à la guerre sanitaire contre la covid 19, depuis le ministre au simple citoyen. S’il n’a pas de durcissement des mesures de confinement avec l’exclusion de la fermeture des écoles Abderrahmane Benbouzid rassure quant à l’acquisition du vaccin, celui qui sera conforme à la santé des algériens, et son financement ne pose aucun problème. Il n’exclut pas l’éventualité d’un durcissement en cas de progression des contaminations. Des citoyens lambda eux préconisent des sanctions sévères à l’encontre des récalcitrants et privilégier la communication par des images qui choquent.