Le virus court toujours ! Une lutte implacable semble s’être ébranlée contre sa propagation, durcissement des mesures barrières, des horaires de confinement, de la fermeture de nouveau des lieux de détente, de loisirs, de sports, des parcs, d’institutions culturelles. Alors que certains commerces où la fréquentation est plus ardue à contenir, de lieux de restauration, de café, de salons de thé sont invités à baisser rideau à 15 heures. Cela rappelle incontestablement le premier couvre-feu qui a été instauré pratiquement à la même heure et qui a avait vidé les rues.
Le relâchement depuis ces dernières semaines a eu malheureusement l’effet escompté. Puisque de nouveau encore les hôpitaux sont saturés, les admissions se sont multipliées alors que les décès ont atteint un nombre jamais égalé même au plus fort da pandémie. Une alerte qui ne semble pas déranger les récalcitrants qui persistent dans leurs comportements irresponsables. Aussi, les sanctions, les contrôles, les pénalités se sont-ils accélérés, pris en charge notamment par la DGSN. Des agents à l’affût des réfractaires aux règles imposées par les pouvoirs publics qui agissent en conséquence à un mal qui avance sans retenue parce que les citoyens n’en ont pas, tout simplement. Et comme on ne peut pas mettre un policier pour chaque personne, les actes d’irrespect et d’incivisme poursuivent leurs méfaits.
La police sur le qui-vive porte les interventions de ses services à des milliers. Des verbalisations, des procès, des pénalités et même des actions en justice ont été engagées. Un bilan qui se chiffre par centaines, voire des milliers à atteindre le un million pour certaines infractions, selon un responsable de cette institution. Qui ne peut hélas passer outre que nul n’est censé ignorer la loi. Quand le citoyen complice tolère que les préposés au bus privé ou étatique ne portent pas le masque exigé, ou même faire respecter les mesures de distanciation à l’intérieur de ces moyens de locomotion. Faut-il vraiment respecter les règles, en usant de sa bavette à la vue d’un policier ? Comme nous le faisions quand la ceinture de sécurité était imposée. Alors que pour ces deux mesures, c’est la sécurité et la protection du citoyen qui est en jeu et non la peur d’être sanctionné. Et quand le drame arrive, généralement il est trop tard ! La police sur le pied de guerre dit ne pas être en mesure de surveiller tous les Algériens qui sont invités à les aider dans leur tâche en jouant le jeu pour se prémunir et prémunir les autres de ce virus qui n’est pas près de nous lâcher. Et demande une solidarité de tous les citoyens qui quand ils interviennent sont baladés sous prétexte que chacun mène sa barque comme il l’entend, s’abstiennent de prendre ces transports urbains ou évitent de faire leurs courses dans tel ou tel magasin incriminé.
Ces personnes prises à témoin sont appelées à dénoncer en se présentant au commissariat ou en téléphonant au numéro vert, pour donner les adresses de ces commerces qui ne sont pas regardant aux règles de prévention ou relever les numéros des bus qui font fi agressivement des remarques quant au respect des mesures imposées par la lutte anti cCvid. L’Algérien ne serait-il finalement conciliant que si la l’épée de Damoclès s’abat sur lui ? Puisque la menace ne suffit plus !