Le photographe Abdelhamid Hariche a récemment exposé ses œuvres à Alger. Il s’est inspiré de l’ouvrage dans la catégorie essai d’Octavio Paz ‘’Le labyrinthe de la solitude’’ paru en 1950, dont on a célébré de par le monde les trente ans du prix Nobel de littérature qui a récompensé son œuvre en 1990.
L’Algérie, par le truchement de l’ambassade mexicaine, a tenu à honorer cet événement culturel en revivifiant la mémoire de cet écrivain, essayiste, poète mais aussi diplomate mondialement connu. A cet effet, Hariche, qui connaît et apprécie Paz, a voulu rendre hommage à sa manière en ce 30e anniversaire de son Nobel. Il s’en va prendre des clichés de la cité de Climat de France et Fontaine Fraîche dont l’architecture de Pouillon lui rappelle l’œuvre de cet auteur dans Le labyrinthe de la solitude, qui l’a inspiré par bien des aspects. Il fait un parallèle avec la société algérienne et mexicaine. Il fait ainsi un rappel de cette fête des morts célébrée le 2 novembre par les Mexicains, dans un clin d’oeil symbole d’un autre rituel chez nous, celui des rassemblements communautaires autour des fêtes traditionnelles à l’image de celle de la Touiza, lewziâa, qui réunissent dans l’esprit du partage, de l’entraide et de la solidarité.