Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud a mis l’accent aujourd’hui depuis Adrar, sur l’importance du rôle que peut jouer le citoyen à travers sa participation au référendum sur la Constitution. Ainsi, à travers sa participation le citoyen pourra, selon Beldjoud de contribuer à l’architecture des institutions de l’Etat.
Le référendum sur le projet d’amendement constitutionnel est “une fenêtre vers le changement escompté et la contribution à l’édification de l’Algérie nouvelle”, a ajouté Beldjoud lors d’une rencontre avec la société civile, animée au palais de la Culture.
Il a ajouté que les hautes autorités « suivent avec grand intérêt la gestion des affaires locales, en application du programme du Gouvernement, inspiré du programme du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Ce programme prévoit selon lui, la construction de l’Algérie nouvelle par l’ensemble de ses enfants et la contribution de toutes les compétences, « sans marginalisation ni exclusion, dans un cadre juridique organisé et associant toutes les forces saines dans le but de hisser haut l’étendard de l’Algérie et de renforcer la cohésion du peuple ».
« Le peuple s’apprête le 1er novembre prochain à vivre une étape importante de l’Histoire de l’Algérie, émanation d’un passé glorieux et tournée vers un avenir radieux », a affirmé M. Beldjoud avant d’évoquer le contenu du projet d’amendement de la Constitution, notamment les questions en rapport direct avec le citoyen et visant en substance la moralisation de la vie publique et la préservation du caractère inaliénable de l’identité du peuple algérien.
Evoquant la constitutionnalisation du Hirak, M. Beldjoud pense qu’elle est « motivée par une conviction de la volonté du peuple et son droit au changement vers le mieux, ainsi que son droit à contribuer à la construction de l’Algérie nouvelle, d’autant plus qu’il (Hirak) a laissé émerger des âmes fortement imbues de patriotisme, en dépit de quelques voix à qui la volonté de changement a déplu et qui cherchent à semer la « Fitna » (discorde) et à distiller des idées racistes ciblant l’unité du peuple algérien et les constantes de la Nation, sous prétexte de droit à la liberté d’expression », a-t-il dit.