Le conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane, a indiqué aujourd’hui que, le projet d’amendement de la constitution mettra fin à la mauvaise image des associations et de certaines personnes et courants politiques et ouvrira la voie à la création d’une société civile consciente et responsable, qui garantira l’intégrité des institutions de l’Etat et pratiquera la démocratie participative d’une façon effective.
M. Berramdane qui était l’invité du Forum de Radio a expliqué que, « le président Tebboune, dans son discours de prestation de serment, a réaffirmé ses 54 engagements, dont le premier est un amendement profond de la constitution », car a-t-il dit, « il sait que construire un Etat des institutions, le renouvellement des institutions et des mentalités de certains fonctionnaires et la société civile passe par une grande porte, qui est l’amendement de la constitution qui permettra d’apporter les changements nécessaires à tous les niveaux ».
C’est pourquoi a-t-il ajouté, « cet engagement est prioritaire, et maintenant le président de la République est sur le point de le mettre en œuvre car il respectera le reste de ses 54 engagements ».
Selon Berramdane, « il est naturel que la nouvelle constitution attache l’importance nécessaire à la société civile, dont le président Tebboune a salué les efforts depuis l’indépendance et la construction de l’État à plusieurs reprises, en particulier dans les circonstances exceptionnelles récentes ». « Des circonstances dans lesquelles le rôle de la société civile s’est fait ressentir, en plus de la grande coordination entre le mouvement associatif à tous les niveaux et même les associations algériennes à l’étranger, qui se sont mobilisées pour lutter contre l’épidémie, protéger la société, sensibiliser, stériliser et fabriquer des masques, ce qui était considéré comme un défi pour certains autres chefs d’État », a-t-il assuré.
D’autre part, l’invité du Forum de la Radio a confirmé que, « l’Observatoire national de la société civile, qui a été approuvé par le projet d’amendement de la constitution, est l’un des mécanismes organisationnels, administratifs et juridiques permettant à la société civile de jouer son rôle de principal allié pour l’intégrité des institutions de l’Etat ». « Cela passe par d’abord l’instauration de la confiance et en créant un partenariat efficace qui permet à la société civile de définir les priorités, les projets et l’élaboration de politiques de l’Etat qui concernent le citoyen et le suivi des prestations des institutions et des fonctionnaires de l’Etat », a-t-il expliqué.
Le conseiller à la présidence de la République a également déclaré que, « les réunions consultatives avec les acteurs de la société civile au niveau de 44 wilayas ont permis de collecter des milliers de propositions en fonction des particularités de chaque wilaya et de l’organisation communautaire, dans le but d’initier une stratégie nationale pour encadrer cette force.
Il a souligné, dans ce cadre, que « certaines associations dans le passé dépendaient de certaines personnes et certains courants politiques, ce qui entrave la construction d’une véritable société civile ».