Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a indiqué aujourd’hui, que, le mouvement populaire est celui qui a imposé l’amendement constitutionnel, et ses revendications sont incarnées dans ce document.
S’exprimant, lors d’une conférence sur les droits de l’homme dans le cadre du projet d’amendement de la constitution, M. Lazhari estime que « cette échéance intervient dans des circonstances différentes et que l’équilibre des forces a changé », tout en assurant que, « pour la première fois peuple s’implique avec force à travers le mouvement populaire ».
Abondant dans le même sens, le président du CNDH estime que, « les jeunes se sont révoltés parce qu’ils ont en eu marre de ce qui se trouvait dans les documents constitutionnels et des pratiques qui étaient en rupture totale avec la réalité ».
« Nous essayons d’expliquer la constitution, mais le dernier mot appartient au peuple, et c’est lui qui exprimera sa voix le 1er novembre prochain », a-t-il encore ajouté.
Selon M. Lazhari, « les droits et libertés sont une arme puissante entre les mains du citoyen et il faut assurer les moyens à même de protéger ses droits ».
Sur un autre registre, il a indiqué que « dans la nouvelle Algérie, il y avait de profonds changements dans les sphères politique, économique et sociale ».
« Les changements vont mettre un terme à toutes les pratiques antérieures », a-t-il dit dans ce sens, tout en déclarant que, « les institutions étatiques se préoccupent principalement de travailler pour le bénéfice du peuple ». « L’Etat travaille toujours pour respecter et préserver les principes islamiques », a-t-il martelé.
D’autre part, Lazhari a souligné que, « les accords internationaux ratifiés par l’Algérie dans le cadre des droits de l’homme sont importants et sont présents dans la Constitution ».
Enfin, le président du CNDH a mis l’accent sur la nécessité de créer des associations pour défendre les droits de l’homme, et a rassuré sur le fait que «le projet d’amendement de la constitution le permet ».