Le politicien Abderrahmane Saïdi, a déclaré que l’Algérie est passé par des périodes difficiles et parfois exceptionnelles, où le peuple algérien a exprimé son refus au cinquième mandat ainsi que toutes les anciennes pratiques.
L’invité de la radio nationale, a précisé que le Président Abdelmadjid Tebboune, lors de sa campagne électorale, a fixé la révision de la constitution parmi ses priorités en la considérant comme une étape importante pour dessiner les contours de la prochaine étape.
Saïdi, a estimé que la constitution 2020 est un texte humain, une diligence et une approche relative, mais on peut affirmer qu’ “il y avait certains points dans la constitution qui figurent parmi les revendications du peuple et du mouvement populaire, comme la limitation du nombre du mandats présidentiels, la séparation des pouvoirs, ainsi que la question de la négligence de l’administration envers le citoyen”, toute en soulignant que le rôle de l’Etat est de consolider l’identité nationale.
L’invité de la radio a indiqué que le rôle des partis politiques est de transmettre et de clarifier l’image au peuple, et de faire passer ses positions et de convaincre le peuple avec tous les moyens pour se rendre aux urnes.
Dans le même sillage, le politicien Abderrahmane Saïdi, a affirmé que le dernier mot revient au peuple qui suit attentivement la campagne référendaire, à travers différents médias.
Saïdi a expliqué qu’ “il est trop tôt pour dire que le peuple rejette cette constitution, mais le dernier mot sera connu le jour du 1er novembre, et après l’opération de dépouillement, nous connaîtrons la réponse du peuple. “Il y a une mobilisation politique, que nous considérons comme une chose positive pour le pays, car cela prouve que le peuple algérien s’intéresse à la Constitution, et a pris en considération la désertification politique et les réticences politiques, il est donc nécessaire d’impliquer les jeunes dans le champ politique et de les préparer à porter le flambeau”, a souligné l’invité de la radio.