Le conseiller chargé des archives et de la mémoire auprès de la présidence, Abdelmadjid Chikhi, a indiqué aujourd’hui que, «l’Algérie n’est pas stérile, et qu’elle a enfanté des pointures dont on peut se vanter devant le monde ».
Lors des travaux du Forum des associations religieuses en Algérie à l’Institut National d’Etudes de Stratégie Globale (INESG), Chikhi a appelé les spécialistes des sciences sociales à revoir leurs ouvrages et leurs références.
« Nous avons besoin d’une nouvelle méthodologie et d’une nouvelle façon d’étudier la société », a-t-il dit dans ce sens.
« Nous avons également besoin d’une sociologie dynamique et efficace qui regarde vers l’avenir », a déclaré M. Chikhi, notant dans le même contexte que « nous n’avons pas besoin d’une sociologie figée ».
« L’Algérie a un pied dans l’histoire, et depuis les temps anciens, alors pourquoi négligerons-nous tout cela aujourd’hui? », s’est-il interrogé.
Le conseiller à la présidence de la République a également souligné que «la question n’est pas simple», tout en assurant que, « nous devons tout revoir et éliminer l’effet des mines qui ont été laissées durant l’histoire du pays ».
«Si nous voulons construire un bon citoyen, alors par où commencer ?», s’est-il encore interrogé, ajoutant que «les maisons ne sont pas construites à partir des toits, mais plutôt à partir du sol».
Enfin, M. Chikhi a appelé à la nécessité d’efforts concertés et d’élargir le débat, afin d’y inclure tous les facteurs et éléments pour faire un travail sérieux, solide et durable.