Le conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane, a indiqué aujourd’hui, à Oran, que la société civile, selon le projet d’amendement constitutionnel proposé au référendum populaire du 1er novembre prochain, sera un « partenaire dans la prise de décision et dans la réalisation du développement économique du pays ».
Lors d’une réunion organisée par la Fédération de la société civile, à laquelle a également assisté le conseiller du président de la République chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem, M. Berramdane a déclaré que, le mouvement associatif sera, selon de nombreux articles que le projet d’amendement constitutionnel soumis au référendum lui a consacré, « un partenaire dans la prise de décision et dans la réalisation du développement économique du pays dans le cadre d’une vraie démocratie participative ».
Par ailleurs, le conseiller à la présidence de la République a mis l’accent sur le préambule du nouveau document constitutionnel qui a valorisé l’importance d’impliquer le mouvement associatif et la société civile, y compris la communauté algérienne à l’étranger, dans la conduite des affaires publiques du pays, rappelant que cela était abordé dans six articles au total.
Ceci est considéré, selon M. Berramdane «comme une reconnaissance et une gratitude du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, du rôle de la société civile, qui regorge de grandes énergies et de réelles compétences capables de contribuer au développement ainsi que d’atténuer l’impact de la crise sanitaire que traverse le pays». Il n’a pas manqué, dans ce sens, de valoriser le rôle du mouvement associatif dans les quartiers, les communes et les différentes régions du pays.
« La crise sanitaire que traverse l’Algérie, causée par la propagation de l’épidémie de Covid-19 », poursuit M. berramdane « a démontré la capacité d’une société civile forte, avec sa cohésion et sa coopération, à participer sur le terrain à travers l’atténuation de la pression sur les institutions étatiques, citant plusieurs initiatives, notamment des opérations de stérilisation, la fabrication de masques, les méthodes de prévention et leur distribution en plus des opérations de sensibilisation pour la prévention.
Enfin, M. Berramdane a souligné que le vote sur la nouvelle constitution est une première étape de changement vers une nouvelle Algérie que va concrétiser le peuple algérien en se dirigeant vers les bureaux le 1er novembre prochain ».