La cour d’Alger rendra le 3 novembre prochain le verdict dans le procès de l’homme d’affaires Ali Haddad, poursuivi avec les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, et d’anciens ministres pour des chefs d’inculpation de corruption, a annoncé mardi soir le président de la séance.
Le procès s’est poursuivi pour le huitième et dernier jour, avec les plaidoiries de la défense de l’accusé principal Ali Haddad, des membres de sa famille et des anciens directeurs des ports d’Alger, Jijel, Mostaganem et Bejaia, outre l’ancien directeur général de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou.
Lors des plaidoiries, le collectif de la défense d’Ali Haddad a plaidé l’acquittement de leur client des charges retenues contre lui, arguant que “les affaires et investissements de ce dernier ont été réalisés conformément aux lois en vigueur” et réfutant qu’Ali Haddad “soit impliqué dans le financement de partis politiques ou de campagnes électorales”.
La défense a demandé l’acquittement de l’accusé Rebouh Haddad des accusations retenues contre lui, d’autant qu’il “présidait le club de l’USMA d’Alger et qu’il n’a pris la gestion du groupe Haddad qu’à partir de mars 2019, suite à l’arrestation de son frère Ali”.
Aussi, la défense des anciens directeurs généraux des ports d’Alger, Bejaia, Mostaganem et Jijel ont demandé que leurs clients soient acquittés car les faits qu’ils leur sont reprochés ne sont pas soumis au code des marchés publics”, précisant que “l’autorité portuaire ne relève de leurs prérogatives mais de celles de la tutelle”.