Le président de la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), Ahmed Zeghdar a indiqué aujourd’hui que, « l’avant-projet de loi de finances 2021 comporte de nombreuses réformes sectorielles et des incitations importantes pour les startups afin de créer de la richesse et de préserver le pouvoir d’achat du citoyen ».
Le Dr Zeghdar, qui était « l’invité de la matinée » de la Radio nationale, a expliqué que, « le projet de loi de finances intervient dans une circonstance exceptionnelle, mais il est resté favorable à l’aspect social ».
« Toutes les activités se sont arrêtées en l’espace d’une année en raison de la pandémie de Coronavirus, et l’Etat s’est occupé de certains secteurs, notamment les services, qui s’est traduit par la loi de finances complémentaire, et la loi de finances 2021 prend en charge une partie des charges promises par le président de la République à cet égard », a-t-il dit dans ce sens.
D’autre part, le président de la commission des finances et du budget à l’APN a souligné, « l’importance d’introduire le marché parallèle au sein du marché officiel, qui est en cours de préparation, et ce en numérisant toutes les opérations commerciales ainsi que les transferts financiers dans le but qu’il y ait un suivi étroit de la circulation des marchandises, des services et des fonds », tout en soulignant, « la nécessité de réformer la politique monétaire des banques afin qu’elle soit en adéquation avec les technologies ».
Selon « l’invité de la matinée », « le projet de la loi de finances pour l’année 2021 maintient le prix de 40 dollars malgré le fait que les indicateurs économiques prévoient un déficit de 3600 milliards de dinars en raison de la pandémie. Néanmoins, il a apporté des incitations en faveur des startups afin de créer de la richesse et des emplois ».
« Lorsque nous créerons cette atmosphère, il y aura des ressources financières en plus des incitations fournies par la bourse, ainsi que la réforme de la politique financière des banques et l’utilisation du paiement électronique pour réduire la liquidité qui ne rentre pas dans le cadre officiel. Ainsi, l’activité économique sera plus transparente et claire », a-t-il encore ajouté.