Le week-end écoulé a été mis à profit par l’association de promotion de la femme rurale “Main dans la main”. A Oran, le savoir faire manuel a eu la part belle, lors d’une exposition de produits artisanaux. Le prétexte ? Célébrer la femme rurale pour une encouragement effectif de sa participation au développement de l’art de transformer la matière première en objets décoratifs et utiles.
L’occasion de mettre la main à la pâte en cette Journée mondiale de la femme rurale inscrite cette année, sous le signe de “L’autonomisation de la femme et de la fille rurale”. Oran a été une escale opportune à laquelle le citoyen a été invité à la maison forestière sise à haï “El Menzeh” (ex Canastel) où s’est tenue la manifestation.
La conservation des forêts, a été associée à cette rencontre à laquelle a pris part trentaine de participantes. Pour que leur activité, souvent réalisée dans l’anonymat total soit mise en valeur et pourquoi pas inciter à l’achat et à la promotion de ces produits faits mains. Celles de femmes et filles rurales, que des artistes peintres, des enseignantes, des médecins, des dentistes, des artisanes, sont venues encourager et soutenir dans leurs ouvrages, en exposant elles mêmes leur métier. Mme Allou Baba Ahmed, présidente de l’association de promotion de la femme rurale de la wilaya d’Oran, soutien que les participantes ont pris conscience de l’importance des métiers qu’elles veulent sauvegarder et transmettre, en tant que créneaux créateurs d’emplois et de richesse et contribuant au développement socio-économique du pays. Une belle mobilisation femmes plurielles, qui ont peu les unes les autres échanger leurs expériences et se refiler des tuyaux et même se conseiller pour un plus à leur passion.
Des biologistes sui suggèrent de dispenser une formation dans le jardinage, l’horticulture, la transformation des déchets en engrais…etc. Une belle occasion que les visiteurs ont exploitée en acquerrant des articles hétéroclites de leur choix, tout en découvrant la richesse d’un patrimoine artisanal pris en charge par le monde rural féminin.
Une manière de les aider à entrer de plain pied dans la vie économique du pays, à travers le truchement de leur région respective. Une implication à laquelle ces femmes se disent ouvertes, pourvu que cela soit suivi d’effet et que leurs produits soient véritablement pourvoyeurs de financement indépendant et d’emploi.
Des travaux qui promettent au vu à titre illustratif de ces tableaux réalisés dans la technique de la filographie, ou encore la calligraphie et la mosaïque, réalisés grâce à la récupération. Dans un tout autre registre, la fabrication de savon à base d’huile d’olive, la tapisserie, la poterie. En parallèle de cette exposition qui a drain du monde, un atelier ouvert aux enfants désireux de dessiner leurs émotions, de laissr libre cours à leur créativités et leurs aptitudes. Une fresque réalisée par ces jeunes talents est au programme.