Djahida Houadef, artiste peintre a été la première à avoir donné l’information sur la toile, ce mardi, se recueillant à sa mémoire. La disparition subite de la peintre et céramiste, Mounia Halimi Fernane à l’âge de 57 ans des suites d’une longue maladie, ainsi annoncé par ses proches est une perte incommensurable pour la famille artistique.
Cette architecte de formation, spécialisée dans l’urbanisme, également enseignante, a laissé derrière elle un parcours riche et singulier. Il se dégageait de ses œuvres une espèce magie colorée, elle qui a choisi d’exprimer ses émotions en art plastique. Pourtant, Mounia s’est d’abord essayé à la céramique qui lui réussissait n’était le manque de moyens qui a réfréné sa passion. Elle trouvera un palliatif sans s’éloigner de son premier penchant, puisqu’elle fera dans la mosaïque, peinture sur verre et sur toile. Dans ses mains, une dextérité héritée d’une famille versée dans le travail manuel. Un savoir-faire transmis naturellement pour cet artiste née. D’innombrables créations jalonnent son parcours.
Des œuvres réalisées à la peinture à l’eau, à l’huile, à l’encre de Chine, et bien sûr dans la céramique son premier dada, alors que son génie créateur a porté sur des objets récupérés et transformés artistiquement. Des galeries ont mis à sa disposition leur espace pour y exposer ses réalisations. Mounia Halimi Fernane après une donation de trente années à l’art, aura laissé au patrimoine algérien des œuvres qui lui succèderont.