C’est la rentrée. Elle pointe son nez à quelques encablures de cette date fixée par le ministère de l’Education. Son entame est pour ce 21 octobre, soit dans une dizaine de jours pour le primaire. A cette reprise enfin, après sept mois de vacances forcées, et en cette conjoncture particulière de pandémie due au corona virus qui redouble d’intensité de par le monde et repart à la hausse ces dernière 24 heures en Algérie, avec 174 nouveaux cas et 9 décès enregistrés, il est accolé des mesures draconiennes pour prévenir tout risque de contamination.
Un plan a été mis sur les rails pour la répartition des classes, des cours à dispenser, du volume horaire jour et en semaine et ce, à travers tout le territoire national. Tout un travail de sensibilisation est mené campagne battante en direction du personnel de l’éducation, de la famille enseignante et des parents. Pour participer à cette prévention qui doit sévir dans les établissements, scolaires, en classe et en espace partagés. Tout a été mis au point pour parer à toute difficultés inhérentes au déroulement de cette rentrée inédite que l’on veut être au diapason d’un retour normal avec un budget spécial alloué par la tutelle.
Une enveloppe qui vient à la rescousse des écoles alimentée en nécessaire d’hygiène, tel le gel hydroalcoolique, masques affrétés aux écoles dont les responsables sont tenus de veiller, au strict respect des règles de distanciation sociale. A cet effet, il est déjà pensé au nombre d’élèves par classe, sachant le débordement dont elles souffrent depuis des années, longtemps et inlassablement décrié par les syndicats et les associations des parents d’élèves. Sans écho jusque-là. A quelque chose malheur est bon.
La Covid-19 a fini par alléger les salles de cours et réduire le volume horaire. Un gage du ministère que de veiller à une rentrée normale et ce, en concertation avec la commission sanitaire qui a donné son aval pour une reprise de l’école dans les conditions sine qua non à la situation sanitaire actuelle. Et à la veille du retour des écoliers, les contaminations sont en augmentation et la vigilance est plus accrue. Dans un autre cadre, le ministère de l’Education a pris les devants en ce qui concerne la gestion des établissements privés destinataires d’une note après la ferme décision prise en concertation avec le ministère du Commerce, de réguler sous condition, le paiement par les parents de leur redevances mensuelles.
Frais à honorer sous condition, eu égard à de nombreux points, relatifs à des conjonctures similaires à des épidémies, clin d’oeil à la Covid-19, en plus des catastrophes naturelles, sinistres, qui peuvent toucher ces écoles privées. Ou encore ne pouvant pour ces gérants de ces institutions scolaires de ne pouvoir dispenser de cours en ligne à travers des plateformes.
Auxquels cas, les parents ne doivent pas régler. Si la partie pédagogique est prise en charge par l’éducation, le volet financier est laissé à l’appréciation du commerce partenaire de la tutelle éducative concernant cette nouvelle circulaire tombée à pic, hier. En somme, des interventions effectives pour une fois du ministère de l’Education au moment opportun.