L’heure est à la préparation de la campagne en faveur de la nouvelle constitution. Revue et corrigée. Un référendum constitutionnel, à cet effet, sera organisé le 1er novembre prochain et ce après l’adoption du projet par les deux chambres. Et la révision du texte soumis au vote du citoyen, comporte en son sein plus qu’un clin d’œil à une frange de la population jusque là absente des annales politiques qui se veulent un tremplin à l’édification des vis de la Républiques.
Le garant d’une citoyenneté assumée pleinement avec ses devoirs et ses droits et ce dans tous les domaines de la vie d‘un pays. Un correctif est alors intervenu pour offrir sa part à la famille des handicapés sa part de droits souvent bafoués. Là où il est question de la pension perçue par les personnes aux besoins spécifiques, même si le 1er octobre 2019, elle est passée effectivement de 4 000 à 10 000 DA. Mais cela reste en deçà de la demande de cette partie vulnérable de la société.
Cette dernière qui ne bénéficie d’aucune aide outre cette pension souffre doublement de son handicap, qu’il soit physique ou mental. Ainsi, un handicapé ne peut avoir accès à un fauteuil roulant pour ses déplacements, déjà bien difficiles au vu de la négligence de ce droit à une circulation de ces personnes qui sont confrontées à maints obstacles pour se rendre d’un point à un autre. Pas de place dans les parkings à leur attention comme cela est courant dans d’autres pays, pas d’accessibilité aux trottoirs que le simple piéton ne peut atteindre car loin des normes, pas de facilitations aux lieux publics… Et même lorsqu’il est signalé ça et là, que le lieu est réservé au handicapé, aucun respect de la mention n’est accordé.
Le handicapé est toujours solliciteur d’une aide d’une tierce personne pour venir à bout de ses peines. D’ailleurs le texte révisé met à contribution la société civile dans la prise en charge des personnes handicapées.
Un appel à contribution du mouvement associatif déjà présent sur le terrain, à travers 1700 associations spécialisées qui activent sur le terrain, selon les chiffres officiels. Reste à faire valoir ce travail que l’on dit sans relâche au profit de cette catégorie en situation de handicap. En une seule action illustrée par des actes de solidarité, des facilitations en accessibilité là où la difficulté prime, insertion professionnelle, la volonté politique se veut ainsi effective envers les handicapés qui voient en cet intérêt pour leur situation un point positif et une lueur dans leurs démarches et leurs revendications qui n’ont eu de cesse d’être portés par ces mêmes associations qui ne manquent pas de volonté certes même si les moyens ne suivent pas.
Saliha Aouès