Réunion gouvernement-walis :
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a sommé les walis de changer leurs pratiques en matière de prise en charge des préoccupations des citoyens, visant « un changement au niveau local », pouvant améliorer leurs cadre de vie.
« Il faut rompre avec les anciennes et vieilles pratiques pour rétablir la confiance entre le citoyen et les institutions de l’Etat « , a déclaré, ce dimanche, le Président de la République,lors de son discours en marge de la réunion gouvernement – walis .
Le président Tebboune a demandé également aux walis « d’intensifier les visites sur le terrain pour connaître les véritables problèmes des citoyens ».
Saisissant cette oaccasion, le président de la République, a indiqué, dans la foulée, que depuis son élection à la tête du pays, il s’engage réellement à répondre aux aspirations du mouvement populaire dans le pays.
* Le président Tebboune: « Les walis doivent casser les murs de la défiance entre l’Etat et le citoyen »
A l’ouverture de la rencontre Gouvernement/Wali, le président Tebboune a prononcé une allocution, marquée par de nombreuses digressions pour laisser parler son cœur par rapport à la situation politique du pays, qui est à quelque jours de la célébration du premier anniversaire du Hirak.
Un Hirak « qui a réclamé un changement, radical sous la protection de l’Armée, mais pas d’aventurisme politique qui a failli provoquer l’effondrement de l’Etat national et le retour à la tragédie nationale » des années 90, précise le chef de l’Etat.
Le changement revendiqué par le Hirak est en train d’être concrétisé progressivement et la première étape sera la révision de la constitution , laquelle précisera-t-il « sera distribuée à toutes les parties pour aboutir à un texte consensuel »
Parlant de cette rencontre, le président souligne le contexte particulier dans lequel elle intervient et se veut, ajoute-t-il comme une réponse aux revendications portées par le Hirak et demande aux walis de « changer de « comportement », de « mentalité » et se « rapprocher plus du peuple pour casser le mur de la défiance érigé par l’ancien régime »
“Il faut rompre avec les anciennes pratiques pour rétablir la confiance entre le citoyen et les institutions de l’Etat” , insiste le président.
S’adressant aux walis, le président leur recommande de “multiplier les sorties sur les terrain pour rencontrer les citoyens” et “redistribuer l’argent public dans le cadre d”‘un développement plus équilibré et plus harmonieux”
Contexte de crise financière oblige, le président Tebboune demande aux walis d”éviter les fastueuses “Zerda” , à l’occasion des déplacements sur le terrain, tout comme il a ramandé de réduire le nombre de voitures dans les cortèges protocolaires , lors des visites in situ.
” Il faut lutter contre le gaspillage, notamment à l’occasion des visites qui doivent devenir le slogan de la résolution des problèmes de développement”, a soutenu M. Tebboune.
” Les visites ne sont pas synonymes d’ostentation et de festins, nous devons éviter les cortèges composés de 20 à 30 voitures et dont seulement trois ou quatre véhicules transportent les personnes concernées”.Les cortèges ministériels doivent “impérativement transporter les personnes concernées seulement et si le déplacement sur le terrain est indispensable, il y a le transport public”.
Le président Tebboune évoquera aussi le phénomène de la corruption, exigeant des Walis de “la combattre au plan local et cite en exemple le cas de l’achat des certificats de résidences au niveau des communes.
“La loi s’appliquera dans toute sa rigueur contre toute personne est la responsabilité est avéré dans la corruption, le trafic d’influence, le népotisme” prévient -il encore.
* Le Président Tebboune rend hommage au Hirak à quelques jours de son 1er anniversaire
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est adressé ce matin aux walis en marge de la conférence avec le gouvernement.
Le président de la République a tenu à rendre hommage au hirak à quelques jours du 1er anniversaire du 22 le février.le qualifiant de « volonté populaire invincible ».
« Il y a une année, les citoyennes et les citoyens étaient sortis dans un béni et pacifique sous la protection de l’armée nationale populaire revendiquant le changement et refusant l’aventure dangereuse qui allait mener à la chute de l’état » a, ainsi, déclaré dans son allocution devant les membres du gouvernement et les walis.
* Corruption, trafic d’influence, » zerdats »…Tebboune instruit les walis
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donné des instructions fermes aux walis pour faire face à la corruption au niveau central et local, au trafic d’influence et à bannir certaines pratiques telles que les » zerdats » et ce, dans le cadre de leurs nouvelles missions pour le développement local.
S’adressant aux walis, lors de la réunion gouvernement-walis, le président de la République a déclaré : « Arrêtez les fausses promesses ». Vous êtes chargés à trouver des solutions sérieuses aux problèmes des citoyens », a-t-il encore déclaré.
Dans le même contexte, le Président Tebboune a ordonné les walis d’intensifier « les visites sur le terrain qui devraient être consacrées, seulement à résoudre les problèmes des citoyens, et non pas aux apparences ». Tebboune a souligné, à ce propos, la nécessité de bannir la politique des « zardats » lors de leurs visites sur le terrain. » Il faut lutter contre le gaspillage, notamment à l’occasion des visites qui doivent devenir le slogan de la résolution des problèmes de développement », a soutenu M. Tebboune.
» Les visites ne sont pas synonymes d’ostentation et de festins, nous devons éviter les cortège s composés de 20 à 30 voitures et dont seulement trois ou quatre véhicules transportent les personnes concernées ».
* Tebboune : Les dettes des investisseurs s’élèvent à 1216 milliards de dinars
« Les dettes des investisseurs auprès des banques algériennes s’élèvent à 1216 milliards de dinars au cours du mois de janvier », a déclaré, dimanche 16 février 2020, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la rencontre gouvernement-walis.
Le président de la République a évoqué la dilapidation des fonds publics en devise et en dinar, réitérant la lutte contre le phénomène et sa criminalisation. Le Président Tebboune a également affirmé que l’acte de non-paiement des impôts sera incriminé et considéré comme un crime économique.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la rencontre gouvernement-walis intervient dans un contexte particulier et vise à concrétiser les exigences du mouvement populaire, appelant les walis à changer les vieux comportements et à aller vers le citoyen pour retrouver la confiance perdue.
* «J’accepte la libération des collections CKD/SKD»
M. Tebboune a confirmé la libération des collections CKD/SKD en souffrance dans les ports et destinés au montage automobile, en soulignant que c’était pour la dernière fois. «J’accepte la libération des collections CKD/SKD, mais après deux mois, je demanderai des comptes.» a affirmé le Président.
Il a par ailleurs souligné que la production nationale était une priorité : «Nous allons importer que le nécessaire.»
* Tebboune : « 100 mds DA injectés dans les communes dès le mois de mai »
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a fait savoir, dimanche lors de son discours à l’occasion de la tenue de la réunion Gouvernement-Walis à Alger, que 100 milliards de dinars seront injectés dans les communes en avril ou mai.
« Il y a des citoyens qui vivent à l’époque d’avant 1962. Certes, ils sont libres mais leur situation financière est tragique, ce qui normalement ne devrait pas exister car nous avons les moyens pour l’éviter. »a-t-il déclaré.
« On n’exige pas à ce que la campagne devienne une ville, malgré, que certaines villes sont devenues des campagnes. On veut juste à ce qu’une vie digne soit garantie au niveau de la campagne. » A-t-il dit.
* Tebboune ne veut plus des cortèges officiels de 30 voitures
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit dimanche à l’ouverture de la rencontre Gouvernement-walis, les responsables centraux et locaux de lutter contre le gaspillage des dépenses publiques.
« Il faut lutter contre le gaspillage, notamment à l’occasion des visites qui doivent devenir le slogan de la résolution des problèmes de développement », a soutenu M. Tebboune.
« Les visites ne sont pas synonymes d’ostentation et de festins, nous devons éviter les cortèges composés de 20 à 30 voitures et dont seulement trois ou quatre véhicules transportent les personnes concernées ».
Les cortèges ministériels doivent « impérativement transporter les personnes concernées seulement et si le déplacement sur le terrain est indispensable, il y a le transport public ».
* Le président Tebboune s’attaque aux lobbies de l’importation
Évoquant le volet économique dans son intervention lors de la rencontre entre les walis et le gouvernement, le président de la république Abdelmadjid Tebboune, a souligné que l’économie du pays est en grande difficulté, en s’attaquant en même temps aux lobbies des importations qui visent les surfacturations.
« Nous savons importer mais nous ne savons pas vendre » A-t-il lancé dimanche face aux membres du gouvernement et les walis et chef de Daïra présents au palais des nations à Alger.
Le président de la République s’en est pris aux lobbies des importations qui selon lui détruisent les capacités de productions locales. A titre d’exemple, Tebboune a cité le secteur des céréales, entre autre l’Office algérien interprofessionnel des céréales, (OAIC) et celui des aliments de bétails ONAB, qu’il accuse de favoriser les importations sur la production locale. Le président a estimé pas normal que l’Algérie importe de grandes quantités de maïs et de blé, or que c’est possible de les produire localement.
Selon lui : «Cette situation est maintenue par des lobbies qui essayent de faire pression pour garder les importations et pratiquer de la surfacturation ». Sans donner trop de détails le président a estimé le volume de la surfacturation «à la moitié des exportations algériennes annuelle de pétrole». A ce propos, il a ordonné l’interdiction d’importation de toutes les matières premières qui sont produites localement, à l’instar des extrais de fruits.
Vers la création d’une cour constitutionnelle pour trancher sur les litiges entre institutions
Abdelmadjid Tebboune a présidé ce matin la réunion entre le gouvernement et les walis. Dans son allocution, le président de la République a fait plusieurs annonces.
Le Président de la République a parlé de la possibilité de la création d’une cour constitutionnelle qui sera chargée de trancher sur les litiges entre les institutions.
« La cour constitutionnelle aura son indépendance tout comme l’instance indépendante des élections » a-t-il, ainsi, annoncé en marge de la rencontre entre le gouvernement et les walis.
Le chef de l’état a confié avoir dit au président de la commission chargée de rédiger le brouillon de la nouvelle constitution qu’il ne s’opposerait pas à « tout ce qui sera accepté par le peuple ».Il a, par ailleurs, appelé les présents à s’éloigner « définitivement des dépassements nés de l’individualité dans la prise des décisions ».
Tebboune : « Nous importons même du sable »
Lors de la rencontre Gouvernement-Walis qu’il a présidé dimanche au Palais des Nations à Alger, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déploré le fait qu’en 2020 on importait pratiquement tout.
« Nous n’allons pas arrêter les importations, mais, la production nationale est la priorité des priorités. Nous n’importerons que ce qui complétera la production nationale. » A-t-il dit, regrettant le fait qu’ »en 2020, nous ne savons pas ce que nous produisons. »
« Nous produisons de bouche à oreille. Untel produit à Sétif, untel produit à Tlemcen ou Annaba… Il y a des gens qui importent des produits qui existent en Algérie. Il y a des intrants destinés pour le fonctionnement de certaines industries produits localement, mais, nous les importons. Nous importons même du sable, alors que, les trois tiers du pays sont du sable. » A-t-il déploré.
fatima / d