Forum elmaghrebelawsat
zeghidi : L’heure n’est plus aux« palabres »
Abdallâh tané; L’université doit être impliquée dans le processus de changement
Invité au Forum du quotidien elmaghrebelawsat, Abdelhafid Milat a souligné que l’Algérie, pour la première fois de son histoire, a un président de la République Halal.
Au cours des débats, les animateurs du CNES milat zeghidi et abdallâh tané ont précisé que «devant l’intérêt national, tous les intérêts partisans et personnels doivent s’estomper». Justement pour eux, «la démocratie, c’est le débat», car la confrontation d’avis et d’opinions divergents permettent de révéler la vérité ou de faire éclore de nouvelles idées.
Pour ce qui est des mécanismes de réalisation de ces objectifs du dialogue et le passage vers un nouveau système politique, les animateurs estiment que les mécanismes de débats, de dialogue et de compromis pour l’intérêt de la Nation «doivent être mis place».
En effet, il s’agit pour eux, de proposer «la création des conditions susceptibles de faciliter la participation des citoyens, individuellement ou à travers des corps intermédiaires partis politiques, organisations de la société civile, à tout le processus de l’instauration d’«une instance pour le dialogue national» affirme docteur hassen zeghidi.
«Le progrès, la prospérité, le développement durable et la démocratie participative et inclusive de notre pays ne seront possible que lorsque des leaders politiques, courageux et compétents décideront de changer les choses pour le mieux. La création de «l’instance pour l’organisation la surveillance des élections» en fait partie.
Dans ce sillage les intervenants insistent, entre autres sur l’amendement de la loi sur les élections «qui est une nécessité, vu les changements politiques majeurs qu’il faut suivre».
En somme, les participants, veulent faire de l’université «un espace où les idées émergent pour associer l’université au processus de changement».
Ils proposent milat -zeghidi -abdellah tané d’inclure la consultation et la participation de tous les acteurs concernés «dont les contributions devraient être pertinentes», l’heure n’étant plus aux «palabres», mais aux «actions efficaces», ont-ils estimé.
redouane / d