L’âge de l’adolescence est celui de la découverte par excellence. Celui oui celle qui n’était qu’un enfant vit pendant 5 à 6 ans (autour 12 et jusqu’à 18 ans) de profonds changements physiques et psychologiques qui le mènent vers l’âge adulte. Parmi ces découvertes que l’adolescent est amené à faire, nombreuses seront très positives pour sa vie future, d’autres le seront beaucoup moins, et parmi celles- ci, il ya la cigarette.
* Quand commencent- ils à fumer ?
Les jeunes commencent à fumer de plus en plus tôt, parfois dès 11-12 ans, mais c’est autour de 17- 18 ans que le taux de jeunes fumeurs est le plus élevé.
* Les filles comme les garçons.
Alors que jusque ces dernières années les filles étaient assez épargnées par le tabagisme, en raison bien sûr de la culture algérienne qui réprouve le tabagisme féminin, les choses sont en train de changer, et pas pour le mieux. En effet, bien que nous n’ayons pas de statistiques officielles sur le sujet, il est toutefois avéré que de plus en plus de filles fument, dès l’âge du collège. Une façon de s’immiscer dans un domaine jusque là réservé aux hommes, comme pour affirmer sa personnalité.
* L’influence de l’entourage.
Les adolescents se mettent souvent à fumer sous l’influence de leur entourage familial ou de leurs amis. Les garçons surtout sont très influencés par le fait que leur père fume ou pas, car ce dernier a un rôle d’exemple indéniable.,
Mais c’est bien sûr surtout sous la pression de leur groupe d’amis que les jeunes testent la cigarette.
* Comment l’aider à arrêter de fumer ?
Il est difficile d’interdire à un ado de rencontrer ses amis parce qu’ils pourraient l’inciter à fumer. Il est plus utile et efficace de prévenir l’entrée dans le tabagisme.
Les conseils des parents rencontrant peu d’échos favorables, l’école semble alors être le lieu idéal pour une campagne de sensibilisation, d’autant qu’à l’âge des premières cigarettes (autour de 12 ans), l’enseignant à encore beaucoup d’influence sur ses élèves.
Un peu plus tard, quand le jeune aura la volonté d’arrêter de fumer, pourquoi ne pas lui proposer un accompagnement par le médecin qui pourra au besoin prescrire une « aide » chimique ?
En matière de tabagisme, il vaut donc mieux prévenir que guérir, d’autant qu’une fois que l’habitude est installée, il est très difficile de s’en défaire.