Ce mardi à Alger, six lauréats ont été récompensés lors de la première édition du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, cérémonie présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a souligné, à cette occasion, le caractère symbolique de ce premier prix, qui coïncide avec une date nationale consacrant «la contribution de l’étudiant algérien au processus de lutte et d’édification nationale».
Il a rappelé que cette initiative «témoigne de l’intérêt particulier accordé par le président de la République, à la recherche et à l’innovation ainsi qu’au renforcement de leur rôle dans l’accompagnement des efforts de développement du pays».
Dans ce cadre, Baddari a évoqué le message adressé par le président de la République aux étudiants, dimanche, à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant, mettant en avant les ressources financières et les capacités humaines mobilisées pour «faire de l’université, dans l’Algérie nouvelle et victorieuse, une locomotive essentielle vers le développement et la diversification économique».
Il a affirmé que la distinction des six lauréats constitue «un geste d’encouragement du président de la République aux enseignants, chercheurs et étudiants brillants, qui ont choisi le savoir comme voie, la compétence comme critère et l’innovation comme solution pour bâtir une Algérie forte, souveraine et prospère, riche de son capital humain et de la lutte de ses enfants».
Baddari a insisté sur le fait que «célébrer l’excellence, la réussite et tous les talents porteurs d’innovation, de créativité et de renouveau doit figurer parmi nos priorités, afin d’établir des référentiels de compétences dans tous les secteurs». Il a ainsi salué la pléiade d’enseignants, chercheurs et étudiants honorés, qui «ouvrent la voie à la réalisation d’une Algérie intelligente et innovante, fondée sur la valorisation du savoir, de la connaissance et des résultats de la formation».
Enfin, il a souligné que l’expérience des lauréats, experts en technologie, économie de la connaissance ainsi qu’en sécurité alimentaire et sanitaire, «les prédestine à devenir des créateurs de richesses par le biais de start-up, micro-entreprises ou autres structures adaptées, capables de répondre aux besoins sociaux et au développement, en phase avec les nouveaux métiers modernes».