Dans la wilaya de Jijel, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a effectué, ce mardi, une visite de travail au cours de laquelle il a procédé à l’inspection de plusieurs projets de développement.
L’ouverture de cette visite a été marquée par la présentation d’un exposé global portant sur les indicateurs et les perspectives de développement de la wilaya, ainsi que sur les préoccupations soulevées, en présence des autorités locales.
À cette occasion, Merad a souligné les potentialités socio-économiques prometteuses dont dispose la wilaya de Jijel, évoquant notamment les projets structurants stratégiques actuellement en cours de réalisation.
Priorité à la poursuite des efforts de désenclavement et l’amélioration des services essentiels
Le ministre a rappelé, à cet égard, la progression constante des indicateurs de développement enregistrée par la wilaya, attribuée aux «efforts et au suivi des autorités locales», insistant sur la «nécessité de poursuivre ces efforts afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens, en particulier dans les villages et les localités».
Concernant les préoccupations soulevées, le ministre a précisé que cette visite s’inscrit dans le cadre de l’attention «particulière» portée à cette wilaya par le président de la République. Il a affirmé «la possibilité de répondre aux différentes préoccupations, au titre des programmes de développement dont a bénéficié la wilaya de Jijel avec un budget dépassant les 1.500 milliards de centimes durant les trois dernières années».
Il a aussi insisté sur la nécessité «d’accorder la priorité à la poursuite des efforts de désenclavement, la réhabilitation des pistes rurales, le raccordement aux réseaux divers, ainsi que l’amélioration des conditions de scolarisation et des soins médicaux, sans oublier la promotion du cadre de vie du citoyen».
L’importance d’adopter une stratégie proactive face aux risques majeurs éventuels soulignée
Dans la même journée, le ministre a affirmé l’importance d’adopter une stratégie «proactive» face aux risques majeurs éventuels, notamment ceux liés aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques. Présidant le lancement d’une manœuvre nationale des équipes de plongée de la Protection civile, au barrage de Kissir dans la commune d’El Aouana, en présence du directeur général de la Protection civile, Boualem Boughlef, et du wali de Jijel, Ahmed Meguellati, il a déclaré à la presse que la mise en place d’une telle stratégie nécessite «la consolidation des capacités de prévision, d’intervention précoce et de coordination entre les diverses institutions concernées pour assurer la sécurité des personnes et des biens».
Merad a rendu hommage aux efforts de la Protection civile qui, selon lui, «s’est affirmée à l’échelle nationale et internationale, grâce à l’expérience et au professionnalisme de ses équipes», mettant notamment en lumière «son rôle central dans la surveillance des plages grâce à son dispositif spécialisé».
Le ministre a ajouté que cet exercice national des équipes de plongée représente «une précieuse opportunité d’échange d’expérience et de renforcement des capacités d’intervention en milieu aquatique, particulièrement face aux défis posés par les changements climatiques et l’augmentation des risques liés aux inondations et aux noyades».
Formation spécialisée périodique des agents de la Protection civile pour une intervention efficace
Dans le cadre du développement continu des capacités d’intervention, il a appelé à «ouvrir des canaux de communication et d’échange d’expériences entre les différents acteurs, notamment les associations et les fédérations sportives spécialisées», tout en insistant sur «la formation spécialisée périodique des agents de la Protection civile afin d’assurer une intervention efficace dans diverses situations et sur différents sites».
Merad a également reçu des explications concernant cet exercice national, qualifié d’occasion idéale pour tester la rapidité de réaction, l’efficacité opérationnelle et la complémentarité entre les multiples équipes de plongée, de sauvetage en milieu difficile, les unités cynotechniques et de secours face à des scénarios complexes en milieu aquatique.
Étendu sur une semaine et impliquant la participation de 40 wilayas, cet exercice évaluera aussi l’intégration d’équipements modernes, notamment des drones, afin d’améliorer les performances des opérations de sauvetage.