Ce lundi à Alger, un mémorandum d’entente a été signé entre l’Agence ONU Femmes et l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA) afin de renforcer la sécurité alimentaire et le développement agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ce document a été paraphé par le directeur général de l’OISA, Berik Aryn, et le directeur régional du bureau Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONU Femmes, Maxime Houinato, en marge des assemblées annuelles du Groupe de la Banque islamique de développement (BID) pour l’année 2025. Ces travaux ont débuté, hier, au Centre international des conférences (CIC).
L’objectif de ce mémorandum est de renforcer la sécurité alimentaire et le développement agricole dans la région, en mettant l’accent sur l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.
Dans une déclaration à la presse, Aryn a précisé que la mise en œuvre du programme commencera au Nigéria et au Sierra Leone, permettant notamment aux femmes vivant en milieu rural «d’accéder aux ressources et de renforcer leurs capacités productives dans le secteur agricole».
Il a aussi rappelé que l’OISA, qui compte 41 pays membres, s’emploie à réaliser plusieurs programmes en Afrique, notamment via l’Initiative pour la sécurité alimentaire sur le continent, tout en fournissant un appui technique et une expertise à de nombreux États.
De son côté, Houinato a insisté sur «le rôle central» d’ONU Femmes pour appuyer les femmes dans les pays africains, particulièrement à travers l’investissement dans l’agriculture et l’autonomisation féminine.