Lors des travaux des assemblées annuelles de la Banque islamique de développement (BID), ce lundi à Alger, Noureddine Ouadah, ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a mis en avant l’expérience algérienne en matière de transition numérique ainsi que le soutien et l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et des start-up. Il a souligné que la numérisation constitue «le cœur des initiatives nationales en faveur de l’entrepreneuriat et du développement».
Le ministre a intervenu lors d’une conférence intitulée «Solutions numériques pour l’autonomisation des micro entreprises et des PME et promotion du développement socioéconomique». Il a précisé que depuis 2020, l’Algérie a «alloué des ressources financières très importantes pour soutenir les PME et les start-up, avec pour objectif de développer l’économie numérique».
Dans ce cadre, Ouadah a indiqué que l’Algérie «a mis en place un programme spécifique en faveur des start-up, visant à les accompagner dès la phase de lancement, dans le cadre des mécanismes s’inscrivant dans une vision stratégique d’autonomisation de l’économie numérique dans le pays». Il a insisté sur le fait que l’entrepreneuriat et l’innovation «sont désormais des pratiques largement ancrées auprès de la jeunesse algérienne».
«Pour l’autonomisation des PME et des start-up, l’économie doit être numérisée, en particulier au niveau de l’administration, des entreprises et des institutions gouvernementales», a affirmé le ministre. Il a ajouté que c’est justement ce que les pouvoirs publics «ont entrepris en Algérie, à travers la mise en œuvre concrète de la transition numérique». Il a également appelé les institutions financières à s’intéresser aux produits et solutions proposés par les start-up, soulignant «l’importance de l’ouverture à l’innovation au sein des institutions financières, afin de permettre aux start-up de proposer leurs solutions innovantes, pour un bénéfice mutuel».
De son côté, le directeur général de «Al Salam Bank Algeria», Nasser Haïdar, a affirmé que la stratégie nationale de numérisation traduit, via ses axes fondamentaux, «l’intérêt des pouvoirs publics pour la transformation numérique et leurs efforts visant à faire profiter toutes les franges de la société des avantages de cette transformation, y compris les PME».
Haïdar a ainsi insisté sur l’importance de «disposer d’une infrastructure numérique couvrant toutes les régions du pays», soulignant «la nécessité d’étendre et d’encourager l’enseignement technique ainsi que la formation des jeunes, dans le cadre de programmes adaptés aux différentes catégories d’âge et sociales».