Ce mercredi, depuis Jakarta capitale de l’Indonésie, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a souligné que l’Algérie a fait de la bonne gouvernance un choix stratégique dans le cadre d’une vision globale de réforme, indique un communiqué de l’APN.
Prononçant une allocution, lors des travaux de la 19e session de la Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), Boughali a indiqué que «l’Algérie a fait de la bonne gouvernance un choix stratégique dans le cadre d’une vision globale de réforme lancée par le président de la République, axée sur la modernisation des institutions de l’Etat et la consolidation de la transparence et de la justice sociale».
Il a expliqué que «les réformes constitutionnelles ont renforcé les droits et les libertés, et consacré le principe de l’alternance pacifique au pouvoir et de l’indépendance de la justice», soulignant qu’elles «sont intervenues en réponse aux aspirations du peuple algérien».
Faire face aux défis par la coopération et l’adoption de visions communes renforcées
Abordant les défis du changement climatique, des crises économiques, de la sécurité alimentaire et des conflits géopolitiques, le président de l’APN a affirmé que l’Algérie «est convaincue qu’il n’y a pas d’alternative pour y faire face qu’en se regroupant et par la coopération et l’adoption de visions communes renforcées par l’échange d’expériences en matière de bonne gouvernance, ce qui permettra d’asseoir des institutions fortes jouissant de la confiance du citoyen».
En ce qui concerne les questions internationales, Boughali a souligné «l’attachement de l’Algérie à ses positions fermes en faveur de la cause palestinienne, en tant que cause centrale de la nation musulmane», dénonçant «le mutisme international» devant les crimes commis contre le peuple palestinien.
A ce titre, il a appelé «à l’unification des rangs», exprimant «la préoccupation de l’Algérie face à l’escalade des tensions entre le Pakistan et l’Inde», avant d’exhorter les deux parties à «faire preuve de retenue et à faire prévaloir le dialogue».
Attachement de l’Algérie aux principes de non-ingérence et de règlement pacifique des conflits
En outre, Boughali a réaffirmé «l’attachement de l’Algérie aux principes de non-ingérence, de respect de la souveraineté et de règlement pacifique des conflits», mettant l’accent «sur l’importance de surmonter les différends, d’intensifier la coordination et de relancer les cadres de coopération parlementaire».
Le président de l’Assemblée a relevé que les parlementaires «sont appelés plus que jamais à adopter des législations consacrant la bonne gouvernance en tant que modèle mondial alliant souveraineté nationale et solidarité internationale».
A l’issue de son allocution, il a souhaité voir les travaux de la conférence «sanctionnés par des recommandations constructives renforçant la coopération parlementaire islamique, au service des aspirations des peuples de la nation».